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«On n’a pas suffisamment de bus»

« Le transport scolaire est devenu pour nous un casse-tête », nous dira, dans un premier temps, le P/APC de Aïn Zaouïa, M. Merzouk Haddaddi. 

Notre interlocuteur évoquera ensuite le manque de bus au niveau de leur parc. « Nous avons seulement cinq bus. C’est insuffisant pour transporter tous les élèves aux collèges de la commune et vers les lycées de Draâ El-Mizan. Quant aux camions aménagés, nos lycéens les boudent. Il faut donc des conventions avec les transporteurs privés. Cela nous coûte excessivement cher ». Dans cette commune, l’argent alloué pour ce service avoisine les cinq cents millions de centimes. Cet édile communal regrette que la wilaya n’ait pas doté sa municipalité d’au moins un bus. « Nous éprouvons d’énormes difficultés pour garantir le transport à tous nos écoliers. Et il faut dire que nos villages sont situés dans des zones à relief accidenté notamment ceux de la grappe de Boumahni. Un bus qui démarre à sept heures arrive souvent en retard à Draâ El-Mizan à cause des routes escarpées. C’est pourquoi il n’est pas du tout facile d’utiliser le même bus pour une autre rotation », continuera notre interlocuteur. Et d’interpeller les autorités de wilaya: « le parc de notre commune est vétuste. Au moins un bus, s’il vous plaît! ». Les autorités locales ainsi que les parents d’élèves souhaitent la concrétisation du projet de lycée en cours de réalisation au chef-lieu dans les meilleurs délais. Interrogé à ce sujet, le maire nous apprendra que les travaux avancent comme il faut.  » A ce rythme, je pourrais vous dire que ce projet sera livré à la rentrée scolaire prochaine. Ce qui mettra un terme au problème du ramassage scolaire. Ainsi, on n’assurera plus le transport vers Draâ El-Mizan et nous affecterons ces bus vers d’autres villages », conclura le P/APC. Il est à signaler que le lycée en cours de construction contient huit cents places avec une demi-pension. Pour le moment, le bloc pédagogique est presque terminé alors que les autres lots avancent à la cadence voulue. Des collégiens de Ain Zaouïa sont affectés au CEM du chef-lieu, d’autres vers celui de Boumahni. Quant à l’enseignement primaire, il ne souffre d’aucun manque. Chaque village pour ne pas dire chaque hameau a son école.                            

Amar Ouramdane 

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