Des familles en détresse

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Ce n’est pas la première fois que cet immeuble, communément connu sous l’appellation «cité des 20 logements OPGI», subit de tels dégâts, notamment au niveau de sa toiture.

En effet, la dernière tempête, survenue à ce niveau à la fin du mois d’août dernier, a entièrement arraché la charpente. Ainsi, les quatre logements du cinquième étage ont été inondés laissant les familles dans un désarroi total. Depuis, ces habitants ont frappé à toutes les portes commençant par celle de l’APC, de la daïra, arrivant enfin à celle de  l’OPGI. Mais leur appel n’a eu aucun écho à l’exception des constats faits par les services sollicités. «Les pompiers sont arrivés sur les lieux et ont constaté les dégâts subis par nos logements. Regardez, rien n’a été fait pour améliorer l’état de nos maisons. Ces deux logements sont vides. Leurs occupants sont hébergés par des proches. Nous, nous n’avons pas où aller. Le prochain orage fera, sans doute, tomber le reste des plafonds sur nos têtes», déclare une dame qui nous a fait visiter, avant-hier, ces logements qui sont, en effet, dans un état piteux en raison des fortes infiltrations. Et de poursuivre pour exprimer son ras-le-bol quant à cette situation qui menace sa vie et celle de sa famille: « même nos enfants sont traumatisés. Mon fils pleure dès qu’il voit un éclair ou entend le tonnerre. Avant-hier, il n’a pas voulu rentrer, car il a vu des gouttes de pluie s’infiltrer à l’intérieur de la maison«. Durant notre virée sur les lieux, il nous a été donné de constater que la toiture présentait des trous énormes à ciel ouvert faisant tomber le plâtre sur le sol. Par ailleurs, nous avons appris que les habitants de cet immeuble ont saisi, à maintes reprises, le wali, le chef de daïra, le maire et les responsables de l’OPGI à ce sujet depuis qu’ils ont occupé ces logements. «Nous appelons, pour une dernière fois, nos responsables à trouver une solution définitive pour cette toiture qui s’est envolée à quatre reprises», insistera un habitant. Un autre nous remet la correspondance déjà transmise au wali de Tizi-Ouzou, le 22 septembre 2008, dans laquelle a été signalé le problème de l’infiltration des eaux pluviales à travers la charpente. C’est dire que ce problème ne date pas d’aujourd’hui.

Amar Ouramdane

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