Réalisés, depuis plusieurs années, dans le cadre du programme présidentiel des 100 locaux commerciaux par commune destinés aux jeunes sans emploi, les 50 locaux commerciaux, situés à la cité des 140 logements du centre-ville d’Aïn-Bessem, sont abandonnés. Ils servent de refuge aux délinquants qui ont fait des lieux de beuverie de toilettes publiques. Les autres font office de logement pour des célibataires, mais aussi pour de jeunes couples. Pour les résidents de ce quartier, les autorités publiques doivent se pencher sur ce dossier, et ce, afin de sécuriser les lieux et d’ouvrir le centre en question aux jeunes chômeurs. Ces derniers se plaignent d’une insécurité grandissante qui règne à l’intérieur et à proximité de ces locaux, situés à proximité de plusieurs quartiers d’habitations, un CEM et une école primaire. « C’est bien dommage de laisser dans cet état d’abandon et de délabrement des locaux réalisés avec les deniers publics se chiffrant en millions de dinars. C’est même scandaleux. Des bandes de voyous occupent régulièrement les lieux et sèment la panique et l’insécurité dans l’endroit », se désole un habitant du quartier, avant d’enchaîner : « Après leur réalisation, ces locaux sont tombés dans les oubliettes. C’est purement et simplement du gaspillage des deniers public. Le laisser-aller se confirme. Personne ne demande de comptes à personne ! Les pouvoirs publics doivent intervenir pour débloquer cette situation qui a trop duré». Des jeunes, diplômés des centres de formation professionnelle, soucieux de leur avenir, attendent désespérément l’attribution des locaux pour travailler et gagner honorablement leur vie. Plus d’un estiment qu’il est temps de mettre un terme à ces dérives, afin de garantir la sécurité pour les citoyens.
Oussama K.