Les élus FFS accablent le maire RCD

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Dans une déclaration rendue publique, hier, les élus du Front des forces socialistes de la localité d’Abi Youcef, relevant de la daïra de Aïn El Hammam, dénoncent «la gestion unilatérale des élus RCD, à la tête de l’APC de la dite localité.»

«Après dix mois des dernières locales, les mascarades se sont multipliées et une gestion stochastique a régné traduisant l’irresponsabilité de ceux qui ont haussé le slogan (gestion transparente et solidaire) durant la dernière campagne électorale», lit-on sur le document. Ils dénoncent par la même occasion la politique d’élimination prônée par les responsables majoritaires au sein de l’assemblée populaire communale, dans le but d’écarter les citoyens et rendre toutes les affaires confuses et ambiguës. Les signataires du document pointent du doigt le président de l’assemblée populaire communale à qui ils reprochent de ne pas respecter la loi : «Après avoir demandé au P/APC une copie de la dernière délibération, tenue le 26 juin 2013, cette demande a été rejetée par voie officielle datant du 29 juillet 2013, sous prétexte que la loi ne le permet pas ! Pourtant d’après la loi 11.10 du 22 juin 2011 : (toute personne a le droit de consulter les extraits des délibérations des assemblées populaires communales ainsi que les décisions municipales et toute personne ayant intérêt peut en obtenir une copie intégrale ou partielle…)», affirment les élus FFS. Sur le même document, les contestataires déclarent avoir constaté des contradictions dans les actes et décisions des responsables : «nous avons précédemment obtenu des copies des délibérations sans le moindre problème… ce qui nous amènent à donner à leur refus des raisons beaucoup plus politiques que juridiques. Peut-être en représailles à la dernière déclaration que nous avons faite et à travers laquelle nous avons abordé l’ensemble des dépassements graves commis durant la période précédente et qui sont des preuves formelles d’une gestion hasardeuse». «Nous appelons l’ensemble des citoyens et citoyennes et l’ensemble des associations de différentes natures, à la solidarité la mobilisation et à la participation à une gestion efficace. C’est un droit reconnu par la loi pour mettre fin à l’individualisme dans la gestion, barrer la route aux dictateurs et aux opportunistes et dire non aux mensonges et aux mascarades, oui pour la transparence et l’intégrité», concluent les élus protestataires.

Karima Talis

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