Grève dans les lycées demain

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A l’initiative de la coordination des professeurs des lycées techniques, les cours seront interrompus, demain entre 10 h et 11 h,  dans tous les établissements secondaires, au niveau national.

Après une rentrée scolaire qualifiée de « catastrophique » et dans de mauvaises conditions sociales et pédagogiques, selon les syndicats du secteur, le spectre de la grève revient encore une fois. Depuis la rentrée scolaire, les organisations syndicales ne cessent de mettre en garde le département de Baba Ahmed contre la non prise en charge de leurs revendications. Cette fois-ci, ce sont les professeurs techniques qui reviennent à la charge afin, « de pousser le département de la tutelle à procéder à la réhabilitation de ce corps ». Les protestataires mettent en exergue les conséquences du démantèlement de l’enseignement technique. « Les professeurs se sont retrouvés dans l’obligation d’enseigner des matières qui n’ont aucune relation avec leurs spécialités. Certains d’entres eux ont été affectés au niveau des laboratoires ou des bibliothèques », s’est indignée la coordination. Face à cet état de fait, cette dernière met en avant la nécessité de réhabiliter le certificat d’aptitude professionnelle et technique et la régularisation de la situation des professeurs techniques en fonction des tâches qui leur sont confiées au niveau des établissements scolaires. Il est utile de souligner que les protestataires ont appelé les autres organisations syndicales à adhérer à cette action. Cet appel a trouvé d’écho chez le conseil des lycées d’Algérie (CLA) qui appelle les membres de son bureau national à rejoindre cette action de protestation. « On soutient les revendications de la coordination des professeurs techniques », a affirmé hier, Idir Achour, le porte-parole du CLA. De son côté le coordinateur nationale du syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement technique (SNAPEST) a assuré que son syndicat n’a pas lancé un appel officiel pour rejoindre cette grève, « mais si les enseignants adhérents au Snapest veulent y participer, on ne peut pas les empêcher », a-t-il précisé.                                                                                                                                      

Samira Saïdj

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