Le blocage qui affecte le projet d’aménagement de la forêt récréative d’Errich, située à la sortie ouest de la ville de Bouira, devrait bientôt prendre fin. Ainsi, le litige qui oppose le maître d’ouvrage qui est la direction des forêts à l’entreprise IDER, chargée de la réalisation d’une partie du chantier, est actuellement soumis à une commission d’arbitrage. En effet, et selon M. Madani Fouatih Abderahmane, le SG de la wilaya de Bouira, une commission technique vient d’être installée afin de «mettre les choses au clair et permettre le redémarrage des travaux dans les plus brefs délais», nous a-t-il indiqué. D’ailleurs, et selon certaines sources proches du dossier, cette commission s’est réunie à plusieurs reprises dans le but d’examiner les tenants et aboutissants de cette affaire. Pour rappel, les travaux de ce chantier sont à l’arrêt depuis le mois de mai dernier. La cause? Le refus de l’entreprise de reprendre les travaux, pour motif de « non paiement des travaux et la non signature des avenants ». Ces accusations ont été balayées d’un revers de main par la conservation des forêts. Cette direction rétorquera que l’entreprise réalisatrice a «gonflé certains devis, ayant trait à l’acquisition de tuiles et autres matériaux». Quoi qu’il en soit, cette commission devra rendre son verdict, avant le 08 octobre prochain, et déterminer les responsabilités de chacun. Il est utile de préciser, que ce projet d’une AP initiale de plus de 12 milliards de centimes et devant initialement être achevé en 2011, a connu d’innombrables arrêts privant les Bouiris d’un lieu de détente et d’évasion. Sur un plan plus global, l’idée de réhabiliter les jardins publics et les vieux bosquets et d’aménager d’autres espaces de récréation, est dictée par le gouvernement. Selon certaines sources, les autorités de la wilaya ont pris ce dossier au sérieux, depuis que le Premier ministre a entamé sa tournée à travers les wilayas du pays. C’est dans la perspective d’une éventuelle visite de M. Sellal à Bouira, que les pouvoirs publics ont décidé de s’impliquer d’avantage, d’où la mise en place de cette commission d’arbitrage. Enfin, il y a lieu de souligner que certaines villes disposent déjà de forêts suburbaines destinée à la détente et à la récréation. À titre d’exemple, les wilayas d’Oran (forêt de M’Sila), Jijel (forêt de Guerrouche, commune d’Al Aouana) et Médéa (forêt de Benchicao), reçoivent, aujourd’hui, des milliers de familles pendant les week-end et même les jours de semaine.
Ramdane. B.