Chut, l’APC enquête !

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Parallèlement aux investigations que mènent les services de sécurité, une commission d’enquête sera installée, aujourd’hui, dimanche, au niveau de l’APC d’Akbou.

Son but, faire la lumière et situer les responsabilités des différents intervenants dans les irrégularités qui ont caractérisé l’opération de distribution des aides alimentaires au mois de Ramadhan dernier. C’est ce que nous apprenons auprès du vice-P/APC, M. Med Arezki Iskounène. Il nous a expliqué qu’il s’agissait d’une commission administrative interne. Elle sera composée du maire, deux élus, deux juristes de la commune et du chef du service social de la municipalité. Pas moins d’une centaine de personnes, dont les salaires dépasseraient les 50 000 DA, auraient bénéficié de bons d’achat de 2600 DA, selon une source proche du dossier. Alors que des familles nécessiteuses, ajoute la même source, ont été tout bonnement exclues de cette opération, à l’image de celles habitant aux quartiers, Sonatrach, Guendouza et 276 logements. Les révélations du vice-P/APC, M.  Iskounène, l’homme par qui le scandale est arrivé ont mis à nu la manière avec laquelle l’opération de distribution des couffins a été menée. Les 800 millions de centimes, dégagés sur fonds propre de la commune pour venir en aide aux familles démunies de la région, sous forme de bons d’achat d’une valeur de 2600DA chacun, ont été distribués d’une manière peu orthodoxe.  A en croire des indiscrétions, près de 200 personnes, ayant bénéficié des couffins du Ramadhan, ont été convoquées par les enquêteurs en charge du dossier. Des élus et des membres de l’exécutif, notamment ceux de la commission sociale, ont été également interrogés, ces derniers jours, par les services de sécurité. Certains membres de ladite commission sociale, seule habilitée à étudier et arrêter les listes des bénéficiaires, se seraient rendus coupables de « malversations », en concoctant des listes sans se concerter avec les autres membres, selon la même source. Des représentants et des présidents d’associations ont également été auditionnés par les enquêteurs.

M. Ch.

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