Les handicapés des communes Imsouhal, Iferhounène et Illiltène, affiliés à l’association Tafath , sont sans représentation auprès de la FAHM, fédération des associations des handicapés moteurs, dirigée par Mme Atika Mammeri, depuis la fin de son mandat en 2005. Selon Challal Tahar, ex-président de cette association, de 2001à 2005, « l’association a distribué aux handicapés des fauteuils roulants, des biquets et 03 cyclomoteurs offerts par la D AS de la wilaya de Tizi-Ouzou. « L’association Tafath a arrêté ses activités en 2005 à cause du manque de moyens financiers et de siège. A cet effet, nous demandons aux autorités locales de nous dégager un local, afin de remettre l’association sur pieds et permettre ainsi à cette frange de la société de trouver un lieu de rencontre», ajoute-t-il. « Pour l’instant, les handicapés de notre daïra sont abandonnés et livrés à eux-mêmes. Il n’existe aucun organisme au niveau local pour s’occuper de leurs problèmes. Il n’y a que la maigre pension de 4000,00 DA, versée par l’état, qui soulage, un tant soit peu, cette frange de la société», nous a-t-il expliqué. Hamid, un non-voyant, dira : « L’handicapé ici en montagne manque de tout. Il est livré à lui-même. Nous demandons à l’Etat de construire, au moins, une école spécialisée dans chaque région et la doter de moyens nécessaires, afin de permettre aux jeunes handicapés de faire des études. Comme nous exigeons aussi, le droit au logement, au transport, la gratuité des soins,…etc. ». Et d’ajouter : « L’handicapé doit être considéré comme une personne normale. Il a besoin d’être respecté».
Madjid Aberdache