Le problème du manque d’eau à Larbâa Nath Irathen est loin de connaître son épilogue. Les habitants ne savent plus à quel sain se vouer, ni à quelle porte frapper pour mettre un terme au calvaire qu’ils endurent quotidiennement, notamment durant la saison des grandes chaleurs. Les villages El Hammam, Imainsrène et Ighil Tazarth, sont les plus touchés. Les comités des villages ont transmis, à maintes reprises, leurs doléances à la direction de l’ADE, mais rien n’a été fait, jusqu’à présent, pour apaiser, un tant soit peu, leur souffrance. « Une enveloppe de trois millions de dinars a été pourtant dégagée pour remédier aux diverses imperfections que présente le réseau d’AEP, mais à ce jour, la situation est restée telle qu’elle était », croit savoir un villageois d’El Hammam. Le directeur de l’école primaire du chef lieu, lui aussi, a signalé la pénurie d’eau dans son établissement. « Notre école, à l’instar des autres établissements scolaires, n’a pas d’eau. On est obligé d’utiliser les citernes en attendant la réparation du réseau d’AEP. Certaines écoles, à l’image de l’école primaire de Taourirth Moukrene, Maloum Faredj ont observé deux jours de grève, la semaine passée, pour demander aux autorités locales d’y remédier, dans les meilleurs délais, à ce problème qui a trop duré ». Et d’ajouter : « On a énormément besoin d’eau. Les robinets sont toujours à sec. Les élèves doivent boire l’eau de la citerne, ce qui représente un énorme risque pour leur santé. Ce n’est pas du tout facile de gérer la situation, notamment en ces journées caniculaires » Enfin, en attendant l’amélioration de la situation qui n’a, pour plus d’un, que trop duré les citoyens continueront à s’approvisionner en cette denrée précieuse dans les fontaines et par les citernes.
Youcef Ziad