Inauguré depuis plus de quatre ans, le CEM Tiâchach, sur les hauteurs de Tizi Gheniff, est encore dépourvu d’une cantine. Les collégiens d’Ameddah, de Tiâchach et des hameaux environnants ont, à maintes reprises, procédé à des actions allant même à faire une marche de leur collège jusqu’au siège de la daïra qu’ils ont fermé en guise de protestation en 2012. Des promesses leur ont été alors données sans pour autant voir, à ce jour, leur établissement se doter d’un réfectoire. « Ce n’est pas la première fois que nous avons sollicité les autorités à ce sujet. On nous a promis qu’un projet de cantine allait être lancé dans notre établissement, mais à présent rien n’a été fait », nous répondra un représentant de ces collégiens qui ont fermé les lycées de Tizi Gheniff ainsi que les deux collèges de la ville, avant-hier et hier. Pour l’action justement décidée pour la journée de lundi, elle a été prise, le matin, quand les élèves n’ont pas vu le transport, qui leur a été promis, arriver sur les lieux. « Nous avons tenu une réunion en présence des représentants des collégiens avec le maire et le chef de daïra. Au sujet de la cantine scolaire, on nous a dit que le projet était inscrit et qu’il fallait seulement attendre son lancement. Quant au problème du ramassage scolaire, on nous a promis qu’à partir d’hier il sera assuré pour tous les collégiens, mais malheureusement rien n’a été fait. C’est pourquoi ces élèves ont décidé de redescendre dans la rue », nous répondra un parent d’élève. Ainsi, pour deux jours consécutifs, les lycées et les collèges du chef-lieu ont été fermés. La scolarité des uns et des autres se trouve perturbée dès les premiers jours de la rentrée scolaire en attendant le débrayage attendu pour la semaine prochaine à l’appel des syndicats de l’éducation.
Amar Ouramdane