Plus de 3 000 commerçants poursuivis en justice

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Les sorties sur le terrain des différentes équipes de contrôle de la direction du commerce de la wilaya de Tizi-Ouzou se sont soldées par des poursuites en justice de 3 048 commerçants.

Un chiffre relatif aux activités de ces brigades, depuis le début de l’année en cours. Selon les déclarations du directeur local du secteur, M. Doguemane Akacha, ces poursuites en justice ont eu lieu suite, notamment au non respect de l’activité commerciale et des normes soumises aux commerçants dans le registre de commerce. Ainsi, et selon le responsable, pour la même période, les équipes responsables du contrôle de la qualité et de répression des fraudes ainsi que celle de la surveillance des pratiques commerciales au niveau de la wilaya, ont multiplié leur sorties sur le terrain. Depuis le début de l’année, 11.108 décentes ont été signalées. Chose qui a permis de verbaliser 3.048 commerçants sur un total de 67 mille commerçants en tout genre que compte la wilaya. 960 procès verbaux ont été déjà traités à ce jour par la justice, précise le directeur. Ainsi, et dans le cadre de la surveillance des pratiques commerciales, 2.078 PV ont été dressés dont 599 ont déjà été traités par la justice, précise le directeur, pour un nombre de décentes des brigades estimés à 10.400. Pour la surveillance de la qualité le nombre de procès soumis aux commerçants est de 970, dont 361 déjà traités. Les équipes des services concernés par la surveillance de la qualité des produits au niveau des commerces, ont, pour leur part, effectué pas moins de 7.081 sorties sur le terrain, d’après la même source. La somme de plus de 2 milliards 850 mille centime est le fruit de ces verbalisations.

Les 11 marchés de gros se font attendre

Le bilan de la direction du commerce, relatif à la période allant du mois de janvier au 30 septembre, fait état de la saisie de 13 tonnes de produits divers à travers les différents commerces. D’une part, interpellé sur l’opération de la réalisation des 11 marchés de gros à Tizi-Ouzou, le directeur confirmera le retard déjà observé. En effet, le projet entamé en mars dernier et devant être réceptionné dans sa globalité cinq mois plus tard, c’est-à-dire pour le mois de Ramadhan passé a été reporté pour le mois de septembre. Mais là encore, le délai n’a pas suffit pour l’achèvement du programme. D’après M. Doguemane «le retard consenti de deux mois est dû au relief très accidenté des sites trouvés pour l’implantation de ces marchés». Il ajoute, d’ailleurs, que cela a nécessité des travaux supplémentaires, comme ça été le cas à Draâ El Mizan, Azazga et Tizi Ghenif». Le responsable affirme, néanmoins, que le programme affiche un taux de réalisation de plus de 80% pour 9 des marchés. «Pour les deux derniers, à savoir celui de Aïn El Hammam et celui de Ouacif, l’assiette foncière devant accueillir les projets n’a toujours pas été dégagée», souligne le directeur. C’est dire, que le programme destiné à résorber le marché informel au niveau de la wilaya, ne sera sans doute pas près pour la fin de l’année. D’autre part, et pour ce qui est des 500 box prévus au niveau de plusieurs localités de la wilaya, 446 ont déjà été distribués à leurs propriétaires. «Ce qui porte le taux de concrétisation du programme à plus de 92%», se réjouie le directeur qui affirme que d’ici peut de temps «tout le programme sera clôturé».

T. Ch.

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