L’hiver 2004, et pour cause de chutes de neige impressionnantes, présageait une année oléicole 2005 de faible rendement. En fait, selon les prévisions d’un paysan de Takerboust qui vit principalement de ses oliviers, la récolte ne serait pas aussi compromise que le laissait entendre le rude hiver de l’année dernière. “Même taillées au printemps et d’une manière abusive, les branches de l’olivier ont tout de même récupéré”, affirme notre interlocuteur de Takerboust.Cela dit, les propriétaies qui auraient subi les aléas de l’hiver dernier ont été dédommagés par les services de la DSA, mais malgré ces aides financières, les oliviers “régénérés” par un élagage intensif parfois, ne pourront produire d’ici deux ou trois ans au moins. Cependant, ce n’est pas pour autant que la récolte de cette année est forcément compromise. D’autant plus que dans des régions de la kabylie où la cueillette est déjà entamée, on n’est pas inquiet quant au rendement. En plus, les réserves d’huile entreposées dans les moulins et autres pressoirs, depuis 2003, sont toujours là pour pallier à toute pénurie. Une pénurie qui ne risque pas d’avoir lieu.
B. B.