Benyounès et Raffarin balisent le terrain

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À l’issue de la rencontre entre le ministre algérien du Développement industriel et de la Promotion des investissements, Amara Benyounès, et J. P. Raffarin, envoyé spécial du

Président français pour les relations économiques franco- algériennes, qui a eu lieu jeudi, il  a été décidé qu’un grand sommet économique aura lieu à Alger, avant la fin de l’année en cours.

C’est ainsi que selon Amara Benyounès, le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, effectuera une visite de travail et de coopération et rencontrera son homologue algérien, Abdelmalek Sellal. Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre du développement des projets du partenariat industriel entre les deux pays, requiert une importance capitale pour la coopération économique entre les deux pays, d’autant plus que la quasi-totalité des problèmes restés en suspens ont pu être réglés pour permettre une meilleure avancée dans la réalisation des accords conclus entre l’Algérie et la France. Et c’est dans cette optique que le ministre du Développement industriel et de la Promotion des investissements se rendra en France, au cours du mois de novembre prochain, pour « explorer de nouvelles pistes » de coopération. Le bilan de la coopération industrielle entre les deux pays est « très bon », a jugé le ministre algérien, en affirmant que « la quasi-totalité » des problèmes liés à l’investissement ont été « réglés ». Il a cité dans ce sens, le lancement des projets Renault, Sanofi et Schneider électrique. Son homologue français, surnommé  « Monsieur Algérie », s’est dit, lui aussi, « satisfait » du bilan de partenariat industriel algéro-français. Les deux parties « préparent plusieurs pistes importantes », a indiqué l’ancien Premier ministre français, annonçant de probables projets d’investissements en Algérie des groupes français Bel et Vinci, spécialisés respectivement dans l’agro-industrie et le bâtiment.  

 

Amara Benyounès  «Nous avons tenu un langage franc»

 

Du côté algérien, il est tout à fait clair que la coopération économique entre les deux pays a des relents d’optimisme. Mieux, les responsables algériens ne veulent pas se contenter des projets connus, mais espèrent explorer d’autres pistes de coopération. D’ailleurs, les propos d’Amara Benyounès, tenus jeudi, le prouvent : « Nous avons été très francs et nous nous sommes dits les choses telles qu’elles doivent être dites. Il n’y a eu aucun problème sérieux qui a été posé et je pense que l’ensemble des problèmes qui étaient en cours de règlement ont trouvé leur règlement aujourd’hui», a indiqué le ministre algérien du Développement industriel et de la Promotion des investissements, au cours d’une conférence de presse animée conjointement avec l’envoyé spécial du président de la République française pour les affaires économiques. 

Jean-Pierre Raffarin  «Tous les dossiers de coopération avancent bien»

Si du côté algérien la coopération entre les deux pays devrait être exemplaire eu égard à de nombreux facteurs, il en est de même pour la France. «Tous les dossiers de coopération économique et industrielle algéro-française avancent bien, alors que l’ensemble des problèmes liés à ces dossiers et qui étaient en cours de règlement ont trouvé leur règlement«; a fait savoir « Monsieur Algérie ».  Toutes ces déclarations, faites à l’issue de l’entrevue qu’a accordée le Premier ministre Abdelmalek Sellal aux deux hommes, signifient clairement que la coopération économique entre les deux pays connaitra, dans un proche avenir, une accélération, avec l’objectif d’en faire un exemple. «Les deux gouvernements veulent multiplier la coopération et il faut aller vite vers cet objectif», a souhaité l’envoyé spécial français, qui s’est déclaré «motivé» par la perspective de développer cette coopération avec ses volets économique et social.

Ferhat Zafane 

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