Qu’en est-il du projet de l’IRM au CHU ?

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Les fractures du rachis cervical et la pathologie des coiffes des rotateurs ont été les deux principaux thèmes développés lors de la journée inter congrès de la chirurgie orthopédique qui s’est déroulée, avant-hier, au campus d’Aboudaou. « C’est pour avoir une idée sur ce qui a été fait par notre nouveau service d’orthopédie fonctionnel depuis huit mois, et en prévision du prochain congrès national qui se tiendra prochainement à Alger, que nous avons organisé cet événement scientifique ». C’est en ces termes que le professeur Abdelmalek Danoune, directeur général du CHU de Béjaïa, expliquera les raisons qui ont mené à l’organisation de ce mini congrès, par ses services, en collaboration avec l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa, sous l’égide de la société algérienne de chirurgie orthopédique. Un mini congrès qui a vu la participation de près de deux cents professeurs et plusieurs spécialistes, venus des différents centres hospitalo-universitaires du pays, en sus de deux éminents professeurs qui se sont spécialement déplacés du Maroc, répondant à l’invitation de leurs confrères algériens. La première séance thématique a été consacrée aux fractures du rachis cervical dont le diagnostic positif, le mécanisme biomécanique et le traitement orthopédique et chirurgical, entre autres, ont été minutieusement expliqués. Lors de sa communication, le docteur Zoubiri a déploré l’absence d’une IRM au CHU de Béjaïa, ce qui complique la tâche aux spécialistes. Effectivement, le CHU de Béjaïa ne dispose toujours pas d’IRM, alors qu’officiellement l’APW a débloqué l’argent nécessaire à son acquisition depuis près de deux années. Cette remarque a également été faite par le wali lors de son allocution inaugurale. Il promettra de résoudre le problème. Durant cette journée, plusieurs obstacles ont été débattus par les praticiens. Approché le professeur Salah Badjou, venu des Etats Unis pour collaborer avec le CHU de Béjaïa, nous a livré ses impressions sur le déroulement et l’efficacité de cette rencontre scientifique. « Elle est d’un grand apport pour la société scientifique de la région, surtout que Béjaïa renferme beaucoup de potentialités », dira-t-il. Il ajoutera avoir été impressionné par la qualité des interventions et conclura et n’avoir aucun doute quant au rôle que jouera Béjaïa dans le domaine scientifique. Nous apprendrons que le professeur qui travaille à Boston a pris une année sabbatique pour venir aider sa région à se développer. Il prévoit de créer un laboratoire de biophysique en collaboration avec un grand hôpital de Boston, affilié à la fameuse université d’Harvard. Ceci lui permettra, dira-t-il en substance, de mettre tout ce qui a été fait en matière de technologie aux USA au service de la médecine et de l’engineering à la faculté de médecine et à l’université de Béjaïa en général.

   

A. Gana

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