Une rumeur persistante, faisant état d’une éventuelle interdiction de la cueillette d’olives à cause du risque de la grippe aviaire, sème la panique et l’angoisse au sein de la population. En effet, les 95% des citoyens de cette région, qui attendent avec impatience cette période de la cueillette qui compose leur rendement le plus important durant toute l’année sinon l’essentiel pour assurer cette substance à leurs familles, voient leur calculs faussés, et le rêve d’une période d’aisance financière se transformer en cauchemar. “Est-ce une malédiction qui frappe les agriculteurs? Les conséquences catastrophiques des chûtes de neige de l’année dernière sur les oliveries ne sont pas encore effacées que voilà une nouvelle calamité qui nous atteint de plein fouet, dans le cas où cette interdiction viendrait à être appliquée”, nous dira sur le sujet un agriculteur de la localité de Saharidj, qui termine par : “Il y a le feu en la demeure, nous ne le répèterons jamais assez; les pouvoirs publics doivent penser à faire accompagner une telle décision par un moyen de compensation applicable sur le champ; nous avons encore en mémoire le recensement qui s’est avéré n’être finalement que de la poudre aux yeux et cette fois il va de soi nous ne nous laisserons pas faire. Il y va de la survie de nos enfants pour la majorité d’entre-nous (les agriculteurs); il n’y a pas de plus grande catastrophe que de nous en priver sans penser à nous venir en aide par un autre moyen”
Omar Soualah