La daïra sans sûreté urbaine !

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«La daïra d’Ighil Ali est la seule, au niveau du territoire national, qui n’a pas encore sa sûreté urbaine ! » nous dit le Premier magistrat de la commune d’Ighil Ali, M. Djoulaït. Cri de détresse ou constat alarmant, il est vrai que la situation sécuritaire dans la daïra d’Ighil Ali demeure, à ce jour, préoccupante, d’après notre interlocuteur et les habitants avec qui nous nous sommes entretenus. « Il ne se passe pas un jour sans que des incidents, comme des agressions, des vols, la vente et la consommation de stupéfiants… ne soient signalés dans cette daïra », témoigne-t-on. Cette circonscription administrative compte quelque 22 000 habitants, qui vivent sous la menace permanente d’être victime de violence, de cambriolage et autres problèmes liés à l’insécurité. Pour porter plainte ou signaler tout dépassement, les habitants des deux chefs-lieux communaux, Ighil Ali et Aït R’zine en plus des 27 villages que compte la daïra, sont contraints de se déplacer jusqu’à la brigade de gendarmerie de Béni Mansour, distante de près de 40 kms, ou se rapprocher du tribunal d’Akbou à 30 kms de distance. Cette situation, même si elle n’atteint pas la psychose mais pèse lourdement sur le quotidien des habitants, surtout ceux qui vivent dans les villages éloignés et qui ne savent plus à quel saint se vouer, dans le cas où ils se trouvent victimes de dépassements et autres incidents qui se rapportent à leur vie et biens. Les autorités locales et les habitants de la daïra demandent aux autorités compétentes de réhabiliter le siège de la sûreté urbaine, saccagé dans le sillage des évènements de janvier 2011, afin de sécuriser, un tant soit peu, cette vaste localité. « Nous demandons aux autorités de dégager une enveloppe financière dans les plus bref délais, afin de restaurer le siège de la sûreté urbaine pour plus de sécurité dans la daïra ! » nous dit l’édile d’Ighil Ali.

S. Y.

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