Une enveloppe de deux milliards de centimes, consacrée à l’amélioration du réseau routier, vient d’être accordée à la commune d’Aïn Zaouia. C’est ce que nous avons appris auprès du maire de cette municipalité qui ajoutera que « c’est sur instruction du wali ». Et pour ne pas retarder l’affection de cette cagnotte, car la situation est jugée urgente, l’assemblée s’est réunie et a fait ses propositions. « Au total, sept opérations ont été retenues », enchaînera le P/APC qui reviendra sur leur répartition : » Nous avons trois projets du côté de Boumahni et quatre autres du côté du chef-lieu et de sa périphérie ». Concernant les routes du côté de Boumahni, notre source nous a appris qu’il sera procédé à la canalisation des eaux pluviales sur l’axe menant à l’antenne administrative et au revêtement des chemins d’Adebagh et de Bouakech. Alors que pour la périphérie du chef-lieu, l’assemblée a retenu le dallage de l’accès vers Imahmoudène, une opération d’assainissement au hameau des Terkmani et un dallage au quartier dit Ain Zaouia-village. Avec la concrétisation de ces petits projets, les responsables locaux semblent accorder une attention particulière au réseau routier, d’autant plus que d’autres projets sont aussi prévus ; à l’image du bitumage de la route principale menant vers Boumahni en passant par El Mechmel. Il est à rappeler que le mauvais état des accès aux quartiers du chef-lieu exaspère les habitants du chef-lieu. D’ailleurs, les résidents ont organisé un sit-in, dernièrement devant l’APC, pour réclamer à ce que l’entreprise réalisatrice du projet d’assainissement et de drainage des eaux pluviales accélère la cadence des travaux afin que ces accès soient bitumés avant l’hiver. » Si ce projet, qui dure depuis des années, n’est pas achevé d’ici peu, nous serons contraints à passer un autre hiver dans la gadoue », ne cessait de répéter un sexagénaire venu avec d’autres contestataires exprimer leur colère devant la mairie. D’ailleurs, ils ont tenu à dire au maire que si l’entreprise ne renforçait pas son chantier le plus tôt possible, ils passeraient à d’autres actions plus radicales, notamment par la fermeture de la mairie et le blocage de la RN30. Le maire a interpellé l’entreprise à ce sujet, car il y a va du bon fonctionnement de l’institution qu’il préside, d’un côté et de l’intérêt de ses concitoyens de l’autre.
Amar Ouramdane
