Les vendeurs de l’informel, après leur évacuation de la ville, prennent place dans les zones rurales.
À Mizrana, au nord de la ville de Tizi-Ouzou, des vendeurs de fruits et légumes, poulets et divers utiles ont transformé le lieu-dit la Crète, dans les hauteurs de la commune, en un marché quotidien. C’est devant le siège de la gendarmerie, récemment construit et démoli par des citoyens, que les vendeurs installent leurs étales et marchandises. Au début, un vendeur de poulet frais a construit une petite baraque et par la suite, en espace de six mois, l’endroit est envahi par des dizaines d’autres vendeurs et, ainsi, l’endroit et devenu un marché informel. Même les fellahs de la région ont trouvé eux aussi, un terrain propice. Ils vendent leurs récoltes à de prix qui attire une clientèle considérable. Des raisins, des figues, des figues de barbarie, des pastèques, de la poire, des pommes, de la tomate, des aubergines, l’ail, l’oignon et d’autres fruits et légumes locaux sont proposés aux clients. « Certes, c’est un marché informel, mais la qualité des fruits et légumes, produits localement, est vraiment intéressante. Les prix proposé défient aussi toute concurrence. Je viens de la ville de Tigzirt pour effectuer des achats ici, alors que comme vous le savez, ce ne sont pas les commerçants qui manque dans cette ville », nous dira un habitant de la ville de Tigzirt rencontré sur les lieux. Son avis est partagé par d’autres citoyens de la région. « Notre commune est dépourvue d’un marché hebdomadaire, donc je pense qu’il est préférable pour les autorités locales de régulariser ce marché informel. Ils faut réserver un endroit plus adéquats à ces commerçants et faire les choses dans les normes », suggère un habitant de Mizrana.
Zahir Fellas