Les travailleurs de l’APC continuent leur mouvement de grève déclenché avant-hier. En effet, hier encore, aucun service n’a fonctionné. C’est une paralysie totale. « Pour le versement des salaires, certains ont reçu celui du mois d’août et d’autres celui du mois de septembre. Tout compte fait, les fonctionnaires doivent, à la collectivité un mois de retard alors que les autres attendent le versement des deux mois. Nous ne demandons que nos droits et rien d’autre », nous précisera M. Kamel Amazouz, en sa qualité de premier responsable de la section syndicale locale affiliée au Snapap. Notre interlocuteur ajoutera que la position prise est de poursuivre le mouvement jusqu’à la satisfaction totale des revendications des travailleurs, à savoir le versement des salaires restants avant la fête de l’Aïd et le versement des rappels de l’augmentation des 10% arrachée après une grande lutte. Ainsi, tous les usagers voulant se faire délivrer des pièces administratives ont été priés de rentrer chez eux. D’autre part, il faudra aussi dire que les autres services, tels le transport scolaire et celui de la voierie n’ont pas, eux aussi, fonctionné ce qui a provoqué des perturbations. D’abord, les ordures ménagères commencent à s’amonceler partout et les élèves font de la gymnastique pour arriver à l’heure à l’école et rentrer tôt chez eux. En définitive, on croit savoir que ces dizaines de travailleurs ne sont pas prêts à reprendre de service. De leur côté les autorités cherchent à régler ces problèmes soulevés par les travailleurs, en essayant d’accélérer les procédures et lever les contraintes mais ce n’est pas pour demain, quand on sait que le contrôleur financier est intransigeant par rapport à la vérification minutieuse de tous les états de paiement.
Amar Ouramdane