La coordination des villages s’en remet à Sellal

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La coordination des villages de la commune d’Ighram dans la daïra d’Akbou, vient de saisir, par écrit, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, au sujet du blocage du projet de réalisation d’un lycée dans la région. 

Cette correspondance intervient, rappelons-le, quelques jours seulement après la lettre adressée, au cours du mois dernier, au wali de la willaya. Les autorités locales de Béjaïa ont clairement affiché leur volonté s’agissant de la réalisation de ce lycée. Néanmoins, selon l’un des membres de cette coordination, le problème inhérent à la nature juridique du terrain, devant recevoir le projet, n’a pas été réglé jusqu’à maintenant pour lancer les travaux. Pour cela, les quatorze villages du Douar d’Ighram, représentés par pas moins de dix associations et des comités de villages dénoncent, à travers cette deuxième lettre, « l’apathie de l’administration » pour une éventuelle sortie de crise générée par l’APC et les propriétaires de l’assiette du terrain, où doit être réalisé l’établissement scolaire. Leur « ultime recours » intervient suite à l’absence d’échos favorables après de multiples rencontres « non fructueuses » avec des responsables de différentes autorités de la willaya. « Nous avons rencontré le chef de daïra et le wali de Béjaïa respectivement, en date du 04 et 10 septembre 2013. Malheureusement, ces rencontres n’ont pas été fructueuses à cause de l’apathie de l’administration qui ne faisait que nous demander de multiplier les bons officines », peut-on lire dans la lettre adressée à M. Sellal. Par ailleurs, les rédacteurs de la missive reviennent sur le découpage administratif de 1984 qui a, selon eux, dépossédé la commune des terres domaniales au profit de la commune mère d’Akbou. La coordination des villages d’Ighram se dit persuadée de la volonté affichée par le Premier ministre, lors de ses déplacements  effectués en Kabylie, pour régler « les problèmes fonciers qui bloquent la réalisation des projets ». Les représentants des villageois placent, en conséquence, tout leur espoir, selon le document, à « l’intervention du Premier ministre » afin de régler ce problème. « Nous plaçons tous nos espoirs dans votre volonté affichée continuellement à toujours servir le citoyen, pour intervenir et dénouer ce problème qui perdure et renforce, du fait, le sentiment de frustrations déjà largement diffus au sein de la population…», concluent-ils.    

Menad Chalal. 

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