Enfin, la reprise!

Partager

Après une semaine de grève, les lycéens de M’Kira, scolarisés à l’ex CEM base 5, ont repris les cours. 

Rappelons que ces élèves ont enclenché un mouvement de grève, depuis mardi dernier, pour exiger des responsables concernés l’amélioration de leurs conditions de scolarisation. C’est enfin le retour de la sérénité dans cet établissement perturbé depuis le début de l’année scolaire. Tout d’abord, faut-il le rappeler, il y a eu l’opposition des parents des collégiens qui ne voulaient pas que ce collège soit transformé en lycée. Puis après, c’est au tour des élèves de réagir pour demander la restauration et le transport scolaire. Ainsi, tout compte fait depuis le neuf septembre, les lycéens ( élèves de 1°AS et de 2°AS) n’ont pratiquement étudié que le quart de ce premier mois de l’année scolaire alors que dans les autres établissement c’est bientôt le début des devoirs du premier trimestre. On croit savoir que des promesses leur ont été données. S’agissant du transport scolaire, des conventions vont être incessamment signées avec des transporteurs privés, car l’APC ne dispose pas d’assez de moyens pour mettre à la disposition de chaque hameau un bus. « C’est une procédure qui prend un peu de temps. Il faudra trouver tout d’abord des transporteurs, puis attendre l’accord du contrôleur financier. Mais nous allons essayer, tout de même, prendre en charge cette revendication », nous dira une source proche de l’APC. Quant à la restauration, la solution reste à transformer une salle de cours en cantine. Même dans ce cas de figure, ce n’est pas aussi facile parce que la procédure va prendre aussi du temps. Joint par téléphone, le directeur de l’établissement dira au sujet des manuels scolaires :  » Les manuels sont disponibles. Nous avons ramené notre quota des lycées de Tizi Gheniff. Ce n’est plus un problème. Nous souhaitons que nos élèves reprennent leur scolarité comme il se doit, car il y va de leur avenir ». Si la scolarité de ces élèves est aujourd’hui quelque peu perturbée, il faudra aussi dire que les travaux de la réalisation du lycée n’ont pas été menés à la cadence voulue.  » Sachant que ce problème surgirait à un moment ou à un autre, il faut que les responsables suivent avec une attention particulière le projet. Il fallait interpeller l’entreprise à chaque fois qu’ils remarquent que le taux d’avancement n’était pas satisfaisant. C’est un projet qui a pris beaucoup de temps. Pourtant, une enveloppe financière importante,estimée à près de cinquante milliards de centimes, lui a été accordé! », nous informera un parent d’élève.  

           

Amar Ouramdane 

Partager