Des logements sociaux en péril

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Les fondations des blocs résidentiels, qui englobent pas moins de 30 logements sociaux mitoyens de la brigade de la gendarmerie, sont dangereusement fragilisées par des infiltrations d’eau dues à des avaries sur le réseau d’AEP

D’ailleurs, de la mousse verte s’est formée sur chacun des escaliers qui desservent les trois entrées de ces blocs de 05 étages chacun, escaliers réalisés sur le mur de soutènement de la partie inférieure des bâtiments. L’eau qui semble sortir des fondations même de ces bâtiments, ruisselle à flot et forme des rigoles qui inondent l’espace vert et s’en va s’accumuler à la base d’un autre alignement de blocs résidentiels, qui font face aux premiers blocs évoqués. Une situation à laquelle aucun des organismes concernés, tel que l’OPGI ou l’APC ne sont parvenus à trouver une solution, malgré quelques tentatives de réaménagement restées infructueuses jusqu’à présent. Ainsi,  l’eau continue à fragiliser dangereusement ces blocs et le mur de soutènement qui ne soutient plus rien. Que deviendront les occupants de ces appartements réalisés, en début des années 1990, dans le cas d’une forte secousse tellurique ? Un cas sur lequel doivent se pencher rapidement les services techniques spécialisés, tel que le CTC, pour juger de la résistance de ces bâtisses et prendre les dispositions qui s’imposent.L’aberration dans toute cette histoire relatée vient du silence et la passivité des résidents de ces bâtiments, qui assistent impuissants à la dégradation, à vue d’œil, de l’infrastructure. Une situation qui interpelle les pouvoirs publics dont la mission est de veiller sur la sécurité et le bien être de la population, sachant que la phase de mettre fin à ces fuites d’eau est dépassée et qu’il y a lieu de s’assurer de l’état de la bâtisse pour une expertise technique approfondie.  Rappelons qu’un même phénomène de remontée des eaux, d’origine inconnue, dans les fondations de l’ancien centre de santé situé à quelques 200m de ces blocs résidentiels, a été à l’origine d’une évacuation, en catastrophe, du personnel et des équipements de cette institution de santé en avril 2012, et que la commission technique a décidé de sa démolition en urgence. Une opération qui a été menée à terme en mars dernier. 

Oulaid Soualah.    

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