Une trêve qui tombe à pic

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Après avoir bénéficié de 72 heures de relâche, au lendemain de leur énième faux-pas, à domicile, face au MCEE (1-1), les camarades du jeune portier Kacem Sofiane ont rendez-vous, ce matin, avec le staff technique pour reprendre le travail.

Une reprise qui sera effectuée sous la houlette du coach par intérim, Abdelhamid Talah, qui est appelé de son côté à assurer sa mission à la tête de l’équipe première de la JSMB en attendant la nomination, de manière officielle, du franco-algérien, Kamel Djabour, à son poste d’entraîneur en chef. Ce dernier, qui a, rappelons le, tout conclu avec le boss Béjaoui, est donc attendu dans les heures qui viennent dans le bureau de Boualem Tiab pour rendre effective sa venue au sein du club de sa région d’origine (Djabour est natif d’Akbou ndlr). Cela étant dit, cette trêve de deux semaines, qu’observe le championnat professionnel de ligue 1, en raison du match aller des barrages pour le Mondial que devront disputer les Verts, samedi prochain, face au Burkina Faso, tombe plutôt à point nommé pour le club phare de la wilaya de Bgayet afin de revoir la pâle copie montrée jusque-là en sept journées disputées par Brahim Zafour and Co. Le bilan de l’équipe est, en effet, des plus chaotiques avec une peu enviable avant-dernière place au classement général qu’il partage néanmoins avec le frère ennemi (le MOB ndlr), totalisant tous les deux quatre points chacun. C’est dire aussi que cette malédiction des contre-performances, que semblent collectionner «à merveille» ces deux clubs de la capitale des Hammadites, depuis l’entame du présent exercice, est à cause notamment d’un recrutement estival jugé très en deçà des attentes de leurs supporters.

Guérir au plus vite

Quoi qu’il en soit, pour les coéquipiers de Zidane Mebarakou, qui aspiraient pourtant à un début de saison meilleur que celui-ci, du fait qu’ils étaient habitués, ces dernières années, à jouer le haut du tableau, force est donc de dire que l’heure est plutôt venue de faire son mea culpa dans le but de cerner tout le mal qui range le groupe et d’apporter enfin les remèdes nécessaires, si remèdes il y a bien sûr. Car, il faut bien l’avouer, le plus grand mal de la JSMB, cette saison, c’est son secteur offensif qui n’a marqué que quatre maigres buts en sept journées, dont trois sur pénaltys. Le comble est qu’aucune solution ne se profile à l’horizon puisque du temps de Saadi, toutes les variantes ont été essayées, lui qui avait instauré un turn over au sein de l’équipe. Son successeur n’en est pas en reste. D’ailleurs, Talah a dû convoquer, pour la première fois, le jeune espoir Aribi face au MCEE pour tenter de secouer les filets adverses, vu notamment le sens de but dont jouit cet élément qui avait, rappelons-le, effectué la préparation estivale avec l’équipe première, avec en sus trois buts marqués lors des matches amicaux disputés à Béjaïa au mois de Ramadhan passé. Hélas, la JSMB, qui souffre au niveau de tous ses compartiments, l’est encore plus au niveau de l’attaque où il va falloir, dès à présent, songer au prochain mercato pour espérer dénicher l’oiseau rare avant qu’il ne soit trop tard. Pour le nouveau coach des Vert et Rouge, un autre chantier et non des moindres l’attend pour remettre d’abord sur orbite un groupe totalement rongé par le doute, voire le désespoir.

Le contrat de Chalali résilié 

Ce qui était déjà prévisible a fini par se produire pour l’ex-Canari, Mohamed Chalali, dont le contrat avec la JSMB a été résilié à l’amiable, avant-hier, suite à un accord trouvé avec la direction du club qui n’y avait vu, pour sa part, aucun inconvénient à le libérer vu, notamment ses prestations des plus médiocres depuis le début du championnat ou le joueur n’a toujours pas enclenché son compteur but. Pour rappel, Mohamed Chalali (23 ans) s’était engagé durant l’intersaison avec la JSMB, en provenance de la JS Kabylie, pour un contrat d’une saison.

Bouzid Ouari

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