Le projet relatif à la réalisation d’un tribunal au profit de la commune de Seddouk, fait à l’évidence du surplace. En effet, d’après les responsables de la collectivité ce projet est inscrit depuis le mois de mai 2012 et une dotation budgétaire lui a été allouée sur les programmes sectoriels. Pour son implantation, une assiette de terrain a été localisée à la périphérie de la ville de Seddouk, nous confie-t-on. Mais voilà que des contraintes diverses se sont mises au travers de son chemin et empêchent sa concrétisation. « Il y a eu deux avis d’appel d’offre qui ont été lancés, mais tous les deux sont déclarés infructueux. Le premier pour cause de dépassement de l’autorisation de programme, et le deuxième avis pour manque de soumissions », déclare une source proche du dossier. Pour sa part, un responsable de la direction du logement et des équipements publics (DLEP), le maître de l’ouvrage, nous a fait savoir que les consultations ont été une nouvelle fois relancées. « Vous savez, la maîtrise d’œuvre est un problème récurrent dans la wilaya de Béjaïa, mais nous avons quand même bon espoir de trouver une entreprise à qui confier la réalisation de ce projet », affirme notre interlocuteur. « La réalisation d’une telle infrastructure publique à Seddouk revêt une importance vitale, car elle soulagera toutes les communes de la daïra de Seddouk, de même que la daïra de Béni Maouche. Toute cette population de plusieurs dizaines de milliers d’habitants est présentement contrainte de se déplacer jusqu’à Akbou, pour la moindre démarche administrative en rapport avec la justice », plaide un élu de la commune de M’Cisna.
N. M.