Le nœud gordien que représentait l’indisponibilité d’une assiette de terrain pour concrétiser le projet du lycée, inscrit au profit de la commune d’Amalou, a été enfin tranché. En effet, l’ex entreprise communale, qui occupait le site, a été délocalisée pour permettre au maître d’œuvre du projet d’installer son chantier, nous indique-t-on. « C’est un terrain d’une superficie de 8,6 ha sur lequel sera érigée l’infrastructure éducative d’une capacité d’accueil de 1 000 places pédagogiques, avec une demi-pension de 200 rations/jour », nous informe un responsable de la direction du logement et des équipements publics, le maître de l’ouvrage. D’après notre interlocuteur, ce lycée sera réalisé avec le concours des programmes sectoriels de développement. « L’entreprise réalisatrice dispose d’un délai contractuel d’une année pour livrer le projet. Le lycée sera, en principe, prêt pour accueillir les élèves à la rentrée scolaire prochaine », déclare-t-il. Des parents d’élèves de la commune d’Amalou se disent heureux et soulagés, à l’idée que leur progéniture puisse, dans un proche avenir, poursuivre leur cursus scolaire, sans avoir à effectuer de longs et éreintants déplacements vers les communes limitrophes. « Nos enfants sont dispersés entre les lycées de Seddouk, Akbou et Béni Maouche. Ce n’est vraiment pas évident, dans de pareilles conditions, d’avoir une scolarité correcte et encore moins de réussir », affirme un parent d’élève du village Ighil N’Tala. « L’échec scolaire est le lot de nos élèves. Les plus téméraires vont jusqu’au bout du parcours, tandis que les autres jettent l’éponge en cours de route », renchérit un autre parent du village Tighermine dont les deux enfants sont scolarisés à Akbou.
N. M.