Campagne d’abattage des chiens errants

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Les autorités locales de la commune d’Iboudraren ont organisé en fin de semaine, une campagne d’abattage de chiens et chats errants. C’est une entreprise privée qui a été engagée pour exécuter l’opération. Le procédé fut l’empoisonnement.Dans la commune, plus exactement au village Aït Rabah, un homme d’une soixantaine d’année serait décédé après avoir été mordu par un petit chien, il y a quelques semaines. Selon les informations que nous détenons, l’homme, répondant aux initiales S.H, retraité des ponts et chaussées, n’a été que légèrement blessé mais n’aurait pas été se faire soigner. Et ce n’est que plusieurs jours plus tard, souffrant d’une angine, qu’il consulta un médecin et fut hospitalisé à Tizi-Ouzou. Le malheureux y décèdera après quelques jours. Dans la commune limitrophe de Yattafen, plus particulièrement au chef-lieu, Souk El Had, l’APC a également procédé à une campagne d’abattage de chiens errants. La localité est d’ailleurs connu sous le nom de ‘’décharge publique de chiens et chats’’, car toute personne des villages environnants voulant se débarrasser d’un chien ou d’un chat encombrant l’abandonne à Souk El Had. Les habitants se disaient envahis, n’arrivant pas à fermer l’œil de toute la nuit à cause des aboiements incessants. « C’était à tel point que nous nous demandions s’il n’y avait pas plus de chiens que d’habitants dans notre localité !», dira un citoyen. Ces derniers jours néanmoins, la paix semble être revenue. Les habitants ont renoué avec des nuits paisibles et calmes. Seul bémol à cette opération, la mairie aurait dû veiller plus scrupuleusement à l’enterrement de tous les chiens tués. En effet, hier matin, un chient mort a été trouvé  derrière l’école primaire de souk el had à quelques mètres de la cité des 44 logements, par un citoyen, qui a immédiatement informé un élu de l’APC.

A. B.

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