Le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest-Elargi) poursuit son mouvement de grève, nonobstant les assurances du ministère de l’Éducation qui s’est engagé avant-hier lors de sa rencontre avec les représentants de ce syndicat, à prendre en charge leurs doléances.
Hier encore, les élèves des trois paliers confondus n’ont pas rejoint leurs classes. Il faut dire que le chemin de l’école ne sera repris qu’après décision du conseil national de cette entité syndicale. Le chargé de communication et de l’information du Cnapest-Elargi, M. Messaoud Boudiba, a fait savoir que des assemblés générales ont eu lieu, hier, tandis que les conseils des wilayas se tiendront, aujourd’hui, afin d’examiner le contenu du PV signé entre les deux parties avant-hier. Le Cnapest-Elargi convoquera, ainsi, son conseil national, seule instance habilitée à juger le contenu du PV, jeudi prochain, afin de décider de la poursuite de la grève où de sa suspension, a encore indiqué notre interlocuteur. En marge de cette rencontre, le Cnapest-Elargi a abordé les points contenus dans sa plate-forme, resté en suspens. Pour ce qui est de la révision du statut particulier des travailleurs de l’éducation, le ministre s’est engagé à « installer une commission mixte, formée du Cnapest-Elargi, du ministère de l’Education nationale ainsi que de la direction de la Fonction publique, afin d’étudier cette problématique». Pour ce qui est du dossier du logement, le ministre procédera à l’examen de l’arrêté relatif aux conditions et modalités d’attribution des logements du sud. S’agissant, en outre, de cas des PTLT, « Il a été exposé le calendrier d’un concours devant se dérouler en novembre et dont les résultats seront connus en décembre, qui sanctionnera la promotion de ces professeurs », a-t-on appris de même source. Évoquant par ailleurs, les autres dossiers restés en suspens, notamment la médecine du travail, des œuvres sociales ainsi que la retraite après 25 ans de service, M. Baba Ahmed leur a signifié que « ces dossiers ne relèvent pas de ses prérogatives, mais dépend du Premier ministre». À l’issue de cette réunion, il a été décidé également « l’installation d’une commission d’enquête afin de traiter le cas des enseignants sanctionnés et radiés ».
L. O. Challal.