Ce n’est pas la première fois que le chemin menant vers le Centre d’Enfouissement Technique des ordures ménagères est fermé par des citoyens. Trois jours avant l’Aïd, aucun camion n’a pu y avoir accès. Les habitants protestataires ont quatre principales revendications : l’alimentation de leurs foyers en eau potable, le bitumage de l’accès qui mène à leur cité le renforcement du réseau électrique et leur raccordement au gaz naturel. « Nous n’avons pas eu d’eau depuis sept mois. Depuis que l’un des réservoirs de Kantidja est à sec, nous ne recevons que des gouttes. Durant tout l’été nous avons été alimentés par un camion-citerne de l’APC. Maintenant qu’une conduite va alimenter Tafoughalt et Maâmar, à partir de Draâ El-Mizan, nous craignions que notre cité n’en soit complètement écartée. Nous souffrons également de coupures électriques incessantes », nous apprendra un villageois. Ces habitants ont campé sur leur position durant trois jours. Puis, les membres du comité de village de Draâ Sachem et les représentants de la cité Capra furent assurés du fait que la conduite en question allait finalement les alimenter également à partir de Kantidja. Ils décidèrent alors de libérer l’accès au CET. Quant aux deux autres revendications, le président du comité de village nous a appris qu’une réunion était prévue avec les responsables concernés, dimanche prochain, afin de discuter du problème d’électricité et du bitumage de leur chemin d’accès. « Nous allons essayer de trouver des solutions à ces deux problèmes », ajoutera le président du comité. Quant au gaz naturel, les villageois ont eu des garanties qu’une fiche technique a déjà été élaborée et déposée à la wilaya. Ce fut donc la veille de l’Aïd que l’accès vers le CET fut finalement ouvert.
A. O.
