Le maire ordonne une commission d’enquête

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Le président de l’APC de M’Chedallah répondant à la requête des citoyens de cette importante agglomération, a invité recemment le collectif des représentants de Raffour à une réunion de concertation.

Ce fut l’occasion pour débattre des nombreuses contraintes dont souffrent les citoyens du deuxième plus important centre urbain de sa commune, après le chef-lieu de daïra, et pour traiter au cas par cas toutes les contraintes recensées en procédant par ordre de priorité selon l’urgence.Dans le volumineux procès verbal de cette réunion, dont nous détenons une copie, nous avions relevé quelques opérations prioritaires dont l’APC s’est engagée à prendre en charge dans les meilleurs délais, telles que le renforcement des débits de l’AEP par un forage, l’amélioration de l’éclairage public défaillant, le renforcement des équipes d’éboueurs avec la rectification du programme de collecte et d’enlèvement des ordures ménagères. Cela en parallèle à plusieurs opérations de moindre importance de réfection et de rénovation des infrastructures étatiques dégradées et la fourniture des équipements nécessaires pour plusieurs infrastructures de loisirs destinées aux jeunes, dont certains récemment réceptionnées et mis en service. Cependant, même si tous les points inscrits à l’ordre du jour de cette réunion nécessitent d’être pris en charge, il n’en demeure pas moins que celui de l’irrigation d’une plantation de pommes de terre dans la ferme pilote à partir de rejets d’assainissement d’Assif N’Sahel attire beaucoup plus l’attention. Un effroyable point noir soulevé par le collectif des représentants de Raffour qui a fait réagir immédiatement le maire, selon ce qui est rapporté dans le procès verbal. Le Premier magistrat de la commune a ordonné sur le champ, la mise sur pied d’une commission d’enquête composée des services d’hygiène et de la prévention. Un membre de ce collectif nous expliquera que des motopompes sont installées là où jaillissent les eaux usées de l’assainissement, pour refouler ce liquide pollué vers les vergers de pommes de terre qui s’étendent sur environs une dizaine d’hectares, un effroyable fait qui donne des sueurs froides, auquel il doit être mis fin sans délais.

Oulaid Soualah

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