Le village d’Aït El Hadj Ali, relevant de la commune de Tizi N’Tléta, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, accuse un manque flagrant en matière de développement local. Les citoyens demandent aux responsables concernés l’amélioration de leur cadre de vie. Ce village dispose, pour rappel, d’une école primaire et d’un foyer de jeunes qui demeurent fermés malgré leur achèvement il y a déjà plus d’un an. « Le village est dépourvu des commodités de base. Il n’y a ni un bureau de poste, ni une aire de jeu,… Le foyer de jeunes, édifié il y a déjà presque deux ans, reste toujours inopérant. La salle de soins est un projet en air. Les habitants doivent aller jusqu’au chef-lieu pour faire de simples consultations où pour un changement de pansement…Et on continue encore à utiliser les bonbonnes de gaz faute du gaz de ville», déclare Moh, un quadragénaire du village. Et d’ajouter sur ce dernier point : « L’entreprise qui devait faire les travaux de raccordement de nos foyers au réseau du gaz s’est désistée, il y a presque un an. Un autre appel d’offre a été annoncé pour le mois de juin dernier. Mais il n’a pas eu lieu. Les responsables de la Sonelgaz, que nous avons interpellé nous ont fait part que cela serait pour le mois de septembre passé. Hélas, ça n’a pas eu encore lieu. On ne sait plus quand est ce que les responsables concernés raccorderont enfin nos foyers au gaz naturel». Notre interlocuteur souligne, par ailleurs, que « durant toute la saison estivale, l’eau potable est sévèrement rationnée dans plusieurs quartiers. Ce qui a contraint les ménages à acheter les citernes d’eau ». Les responsables concernés doivent prendre en charge les préoccupations des villageois pour leur assurer une vie décente.
A. G.
