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Un second terrain en matico aménagé

Le lycée mixte « Ali Mellah » de Draa El-Mizan, vient de bénéficier de la réalisation d’un second terrain en matico d’une superficie de 1 700 m². En effet, ce terrain de sport a été installé au niveau de la seconde cour où se pratiquait, dans des conditions très difficiles, les séances de volley-ball et de hand-ball. Cependant, cet espace comme tous les autres ont perdu, depuis plusieurs années, la couche de bitume qui les recouvrait laissant la place aux plaques dénudées, causant des chutes graves aux élèves pendant leurs exercices.« Nous avions travaillé dans des conditions difficiles avec la peur au ventre d’éventuelles accidents au cours des exercices », nous confie un ex-enseignant d’EPS au sein dudit établissement scolaire, qui n’hésitera pas à ajouter que pour une parfaite pratique sportive au lycée, il est nécessaire de réaliser une salle couverte. « Cet établissement d’enseignement secondaire est le plus ancien, non seulement de la daïra mais également de toute la wilaya de Tizi-Ouzou. Il n’a pas bénéficié d’une salle couverte jusqu’à présent, à l’instar du LEP ou de Saïd Hamdani, bien que le choix du terrain a été effectué depuis au moins deux années », ajoute notre interlocuteur tout en nous rappelant que le lycée « Ali Mellah » de Draa El-Mizan est la vraie pépinière de hauts cadres. Ainsi justement, au cours de la dernière session de l’assemblée populaire de wilaya de Tizi-Ouzou, plusieurs élus sont intervenus pour demander la réhabilitation totale de cet ancien lycée qui a vu passer, entre autres, l’actuel président de l’APW, en l’occurrence M. Hocine Haroun, à côté d’autres élus qui se souviennent toujours des années de l’internat.Au demeurant, dans le cadre de l’aménagement urbain, le lycée « Ali Mellah » a pu quand même tirer quelques dividendes par sa situation dans le tissu urbain. Ainsi, outre le grand mur d’enceinte qui longe ce qui est devenue la principale artère de la ville, la réalisation d’un grand portail en forme d’un livre ouvert est un vrai ouvrage d’art. « C’est agréable de voir le nom de l’illustre Chahid, le colonel Ali Mellah, sur le fronton du portail après qu’il était, durant plus de quarante trois années, baptisé Houari Boumediene », nous lance un badaud. 

Essaid Mouas

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