L’unité d’hémodialyse saturée !

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Les nouveaux dialysés de la région de M’Chedallah et de Bechloul, sont ballottés entre l’unité d’hémodialyse d’Ahnif qui les prend en charge pour les indispensables préparations, et les cliniques privées pour leurs séances de dialyse. Tout cela faute de places.

Opérationnel depuis le 03 mai 2008, ce service, des plus névralgiques, s’est rapidement retrouvé saturé à cause de ses capacités d’accueil limitées à 28 malades et n’étant doté que de 08 générateurs, dont un est réservé aux urgences pour répondre aux besoins d’une population de sa circonscription qui dépasse quatre-vingt mille habitants et dont le nombre de personnes atteintes de cette maladie, ne cesse de s’accroître de jour en jour. En plus du nombre très restreint des générateurs, ce service implanté dans une aile de la polyclinique d’Ahnif et rattaché administrativement à l’EPH de M’Chedallah, est très exigu, avec seulement une petite surface du bâti sur laquelle sont aménagés, une salle pour les malades où sont installés les générateurs, une salle d’épuration d’eau, une salle d’attente, un bureau du médecin et un bureau pour le surveillant médical. Une exiguïté qui ne permet pas l’aménagement de l’indispensable cuisine et d’un réfectoire pour les malades, auxquels sont offert des repas acheminés à partir des cuisines de l’hôpital de M’Chedallah distant de 04 kms. Une source proche de ce service affirme que le nombre de dialysés recensés dans la région, frôle le double des capacités d’accueil de cette institution. Ainsi, il faut la renforcer d’abord par de nouveaux générateurs en parallèle à son extension afin d’améliorer ses prestations de service en introduisant des cuisines et réfectoire. Un cas sur lequel doivent se pencher, rapidement, les gestionnaires du secteur de la santé pour y remédier dans les meilleurs délais, dans le but d’améliorer les prestations de service.

Oulaid Soualah

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