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Quand le service de communication de l’APW méprise les journalistes

En cette journée nationale de la presse, il est utile de souligner les difficultés qu’éprouvent les journalistes et correspondants locaux à exercer leurs métiers. Les embûches ne manquent hélas pas et continuent de freiner les professionnels de l’information dans leurs missions. Hier, lors de la session de l’APW de Bouira plusieurs journalistes ont dû faire face à ce qui s’apparente à de l’excès de zèle, voire du mépris de la part des services de la communication de ladite assemblée. Ainsi, conviés pour couvrir l’évènement et informer les citoyens sur l’état de leur wilaya, plusieurs journalistes de la presse écrite n’ont trouvé aucune chaise pour s’asseoir et encore moins la moindre table pour poser leurs affaires ? La cause : les services de la communication de l’APW ont carrément squatté les lieux réservés à la presse. Pis encore, ils ont fait «décamper» même certains correspondants qui les ont précédé aux places, sous prétexte que l’espace leur était réservée. Mieux encore et dans le registre «J’ai l’information, mais je ne vous la donne pas !». Les services de la communication de l’APW, méritent carrément une médaille. Plusieurs journalistes n’ont pas eu accès à la documentation des différents rapports des élus. Pourtant, des copies de ces rapports existaient bel et bien, et les correspondants en ont vu défiler sous leurs yeux des dizaines. Mais quand ils essayaient d’en réclamer une, la réponse fut sèche : «Non ! Elles sont destinés aux élus, on essaiera de vous en procurer d’autres plus tard», balançait, d’un air dédaigneux, un responsable de la cellule de presse de l’APW à ses vis à vis. Face à ces agissements, qui n’honorent en rien l’APW et ses responsables, le chargé de la communication de la wilaya, M. Ladjel Latrache, a mentionné sa «consternation et son dépit» devant ce qu’il a qualifié d’«obstacles au droit sacré des citoyens à l’information».

R. B.

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