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Un centre psychopédagogique pour attardés mentaux

L’idée d’ouvrir un centre psychopédagogique pour les handicapés mentaux ne date pas d’aujourd’hui. Il a fallu un peu de temps pour dénicher un site et pour former les éducateurs et les psychologues. Dans la perspective de le rendre opérationnel, une réunion a été tenue, dernièrement, au niveau de l’APC, entre les différents partenaires à l’origine de cette initiative. Il s’agit de l’association Assirem de Aïn El Hammam, qui a, d’ailleurs, mis tout le matériel nécessaire pour ce centre, de l’association communale pour l’insertion des handicapés mentaux par le travail et bien sûr de l’APC qui, elle aussi, a contribué en restaurant ce siège ( celui du CRA). «C’est une louable initiative à plus d’un titre, car elle permettra aux enfants, qui ne peuvent pas aller à l’école, d’étudier. Comme vous savez, dans nos écoles, il y a un manque flagrant en matière de la prise en charge de cette catégorie d’enfants. Ces derniers sont livrés à leurs sorts. Leurs parents ne trouvent aucune structure pour les scolariser. Et même s’ils les placent dans un autre centre tel celui de Boghni ou de Frikat, ils ne pourront pas les accompagner quotidiennement», nous déclarera l’un des participants à cette réunion. Durant cette rencontre, tout a été discuté par les représentants de ces associations. On croit savoir que ce centre ouvrira ses portes juste après l’Aïd ou, au plus tard, à partir du premier novembre. Selon un autre participant à la réunion, tout a été préparé. Les psychologues et les éducateurs sont prêts. « Dernièrement, ils ont subit une formation à Tizi-Ouzou », apprend-on encore. Par ailleurs, nous avons appris que des auxiliaires de vie d’aide à domicile participeront aux côtés des éducateurs afin de suivre comme il se doit ces enfants. Quarante enfants ont été déjà inscrits et la liste est toujours ouverte. Du côté des parents, c’est le soulagement. «J’ai même essayé d’inscrire mon fils au centre de Boukhalfa, mais c’est loin. Il ne peut pas s’y adapter. Ici, c’est l’idéal. Je peux même l’accompagner chaque jour. Je remercie tous ceux qui ont pensé à l’ouverture de ce centre», nous confiera un parent résidant au centre-ville.

Amar Ouramdane 

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