Cent vingt aides à l'habitat rural attribuées

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Désormais, la manière d’attribuer les aides à l’habitat rural échoit à l’APC sur délibération. C’est dans cet ordre d’idées que les dix-neuf membres formant cette assemblée se sont réunis, lundi dernier, et ont délibéré sur l’octroi des aides accordées à la municipalité. Après la présentation des bénéficiaires, il y a eu un vote. Selon une source proche de cette APC, quinze élus l’ont approuvé tandis que quatre ont voté par la négative. « Nous avons au total huit cents demandes. Après un traitement minutieux, nous avons retenu ces cent vingt demandeurs selon les critères de sélection en vigueur », nous confiera la même source. Et d’ajouter: « sachant que notre commune ne bénéficie presque plus de projets de logements, nous avons, à maintes reprises, sollicité les services de la wilaya afin que notre quota soit conséquent pour satisfaire le maximum de demandes. Cette fois, nous avons surtout pris en compte ceux ayant déjà accompli les travaux de base ». Il faut souligner que dans cette municipalité rurale, plus de huit cents citoyens ont déjà concrétisé leurs logements avec cette aide de soixante-dix millions de centimes. Depuis que la loi permet la surélévation, ils sont nombreux ceux qui postulent à cette formule. « Nos concitoyens aiment construire sur la terre de leurs ancêtres afin qu’ils ne se détachent pas de la vie communautaire. Par conséquent, nous avons constaté que le nombre de demandes pour d’éventuels projets de logements a quelque peu diminué ces dernières années. Pour le moment, il y a seulement un projet destiné à la résorption de l’habitat précaire qui est fin prêt et attend son attribution. Alors que les trente logements sociaux en cours de réalisation ne sont pas achevés. Signalons qu’au chef-lieu de cette municipalité le nombre de logements réalisés depuis la création de la commune, par décret présidentiel en 1971, ne dépasse pas les deux cents unités. L’assemblée actuelle, rappelons-le, a formulé un dossier bien ficelé afin de pouvoirs jouir de plus d’une trentaine d’hectares de terres forestières. « Ce n’est qu’à cette condition que nous pouvons aspirer à une quelconque développement du chef-lieu, asphyxié par le manque d’assiettes foncières aussi bien publiques que privées », jugera un membre de l’exécutif communal. Et de poursuivre: « nous lançons un appel pressant aux hautes autorités du pays afin de trancher vite sur cette question de transfert de ces terres, du domaine de la conservation forestière à celui de la commune ».

Amar Ouramdane

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