Le projet de la décharge contrôlée, devant être implantée au lieu dit Guerdja, dans la commune d’Iferhounène, stagne depuis 2007. Son étude fut pourtant réalisée cette année-là par l’EURL Tard consulting, bureau d’ingénierie et d’étude technique. Elle coûta 128.1888, 40 millions de centimes. « La réalisation de cette décharge fut confiée, en 2011, à une entreprise privée qui a entamé des travaux de défrichement. Malheureusement, cette entreprise rompit ses engagements », nous dira M. A. Chérif, secrétaire général de l’APC d’Iferhounène. Il ajoutera : « Nous avons adressé plusieurs correspondances à ce sujet à la direction de l’environnement de la wilaya de Tizi-Ouzou. Mais jusqu’ à présent, aucune suite n’a été donnée à notre requête ». Notre interlocuteur poursuivra en disant : « Pour le moment, nous attendons toujours l’engagement d’une autre procédure pour la concrétisation du projet. Mais jusqu’à quand ? ». Effectivement, tout le monde se plaint des effets néfastes de l’actuelle décharge. Il s’agit d’une décharge intercommunale où pas moins de 52 villages, issus des 03 communes de la daïra d’Iferhounène en plus de celle d’Abi Youcef, déversent chaque jour leurs tonnes d’ordures ménagères. Elle est située sur le CW 253 et empiète carrément sur la chaussée. Les amas de détritus, qui s’entassent, dépassent parfois la hauteur du mur construit aux abords du chemin. La circulation automobile devient alors des plus compliquées et des plus dangereuses. Complication suprême, la visibilité devient presque nulle, lors de l’incinération de ces déchets. De grands efforts sont déployés par la municipalité pour assainir le site, en entreprenant de grandes opérations de nettoyage. Et toutes les communes concernées y collaborent. Néanmoins, cela ne suffit pas pour régler le problème. Les citoyens de ces communes, en particulier les riverains de du site de la décharge, exhortent les responsables à intervenir le plus rapidement possible, afin de concrétiser le projet de la décharge contrôlée. Seule celle-ci permettra de mettre un terme au calvaire de ces citoyens et aux méfaits de la situation actuelle sur l’environnement. L’assiette existe et l’étude a été déjà faite. Il ne reste plus qu’à engager une entreprise fiable pour relancer les travaux. En plus, ceci permettra de créer quelques emplois qui seront les bienvenus pour les chômeurs de la région.
Madjid Aberdache
