Les bénéficiaires de l’aide à l’habitat rural ne se plaindront, désormais, plus du retard qu’enregistrait la perception de l’argent que leur octroie la caisse du logement.
Ainsi, cet apport de l’Etat de soixante-dix millions de centimes, versé habituellement en trois tranches et après réalisation des ouvrages indiqués dans l’engagement, ne sera fera plus de la sorte. Ayant pris connaissance des différents problèmes auxquels font face les bénéficiaires, le ministère de l’Habitat a pris la louable initiative de verser cette aide en deux tranches seulement et selon des conditions allégées. Le bénéficiaire, dans un passé récent, n’obtiendra la première partie de son aide qu’après avoir réalisé les fondations et les longrines. Ce qui a laissé beaucoup de postulants traîner la patte en raison, généralement, du manque de moyens financiers et surtout les prix instables des matériaux de construction. Disons qu’avec cette nouvelle instruction, la situation ne sera plus la même, puisque la première tranche, rehaussée à vingt-huit millions de centimes, au lieu de quatorze, sera versée juste après l’ouverture du chantier par les services techniques de la subdivision. La seconde, soit la dernière, qui est de quarante-deux millions de centimes, sera versée après la pose de la dalle et la réalisation des murs extérieurs sans toutefois exiger du bénéficiaire la boiserie. C’est un ouf de soulagement et une bouffée d’oxygène pour tous ces postulants qui n’hésiteront pas à solliciter les services de l’Etat pour cette aide et par ricochet, atténuer la pression sur la demande sur le Logement social dans le milieu urbain. Notons que les services communaux ont diffusé large cette information pour éviter aux bénéficiaires de se rapprocher des services de la SLEP pour une régularisation de leur situation en fonction de cette nouvelle disposition. En outre, le ministère de l’Habitat a adressé une correspondance aux responsables des zones montagneuses non cadastrées dans laquelle il fait état d’octroi d’aide à l’habitat rural pour l’extension et la surélévation, chose qui n’est pas encore autorisée dans des zones rurales cadastrées. Un allègement de la procédure est fortement remarqué et selon la circulaire, l’autorisation de la réalisation d’une habitation en extension ou surélévation d’une construction existante appartenant à un tiers sera délivrée par le P/APC à l’intéressé en présence du propriétaire ou la personne qui détient le droit de jouissance de la construction existante et de deux témoins.
S. M.