Vaincre ou mourir !

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Les capés du coach Kamel Djabour, qui on déjà loupé pas moins de neuf unités sur leurs terres, sont condamnés, cette fois, à mettre fin à cette spirale de résultats négatifs chez eux afin d’amorcer un nouveau départ en championnat, comme le souhaitent ardemment leurs nombreux fans qui promettent, pour leur part, de les soutenir à fond lors de ce derby pour les mener vers le succès. Ces mêmes supporters seront également, et selon certains d’entre eux, prêts à pardonner le départ catastrophique de leur équipe fétiche en championnat, si Brahim Zafour et Cie viennent enfin à leur offrir le succès tant attendu face au frère-ennemi. De leur côté les joueurs, qui ont dû apprécier la visite surprise effectuée par des dizaines de leurs fans à Azeffoun, ne peuvent être que galvanisés encore plus par ce geste, dans le but de leur rendre la pareille à l’occasion de ce derby que d’aucuns qualifient déjà de match référence pour les Vert et Rouge afin de se remettre à espérer une sortie de crise salvatrice pour l’avenir de l’équipe en ligue 1. Dans le camp opposé les camarades du capitaine Akrour, qui semblent mieux armés psychologiquement suite, notamment, à leur récent succès face au CRB, se déclarent, pour leur part, prêts, et surtout résolument décidés, à mener la vie dure à leur voisins pour signer, pourquoi pas, leur troisième victoire de la saison à Béjaïa, afin de mieux  préparer le prochain derby, tout aussi historique que délicat face au leader actuel, l’ESS, prévu le 2 novembre à Béjaïa. Soit une belle aubaine pour les Vert et Noir de soigner leur position au classement général, à condition toutefois de bien négocier ces deux virages, importants pour l’avenir des Crabes parmi l’élite. Quoi qu’il en soit, les 22 acteurs, ainsi que les deux galeries, sont appelés à faire preuve de sportivité demain, sur et en dehors du rectangle vert, à l’occasion de ce 1er big derby de la Vallée de la Soummam en ligue 1, afin que le football en sorte vainqueur et pour faire honneur à la région aussi. Car, ce n’est qu’une rencontre de football avant tout, entre deux équipes d’une même ville. Gageons, enfin, qu’il n’y aura plus de place, cette fois-ci, à l’animosité et la haine d’antan entre les deux protagonistes, censés avant tout assurer le spectacle et la fête, l’espace de 90’.

B. Ouari.

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