On prie aujourd’hui pour une météo plus clémente !

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À l’instar de beaucoup de communes de la haute Soummam, Ighil Ali connaît le sempiternel problème de carence en eau potable. 

Si le chef-lieu communal est à l’abri de ce problème, il n’en demeure pas moins que les villages isolés connaissent la pénurie d’eau potable. Quelques villages sont alimentés à raison d’un jour sur 3, voire moins. Mais le cas du village d’El Kelâa est le plus préoccupant, puisque l’eau n’est disponible qu’un jour sur 15, selon le bureau de la gestion des eaux d’Ighil Ali. La plupart des villages sont alimentés à partir de sources d’eau captées. Là encore, il faudra compter sur le débit de l’eau qui fluctue à longueur d’année. Des villages comme Mouka, Ath Serraj, Tabouâanant et Tazla sont raccordés à ces sources, qui « flanchent » durant l’été. D’autres villages, même s’ils sont alimentés à partir des forages, ne sont pas épargnés par la pénurie d’eau. Comme les villages de Tiniri et Belayal où l’eau d’AEP n’est disponible qu’un jour par semaine, à en croire notre source. De ce fait, cette denrée si précieuse, se retrouve très insuffisante dans ces villages, ce qui contraint les villageois à se munir de citernes pour emmagasiner l’eau. Par ailleurs, selon le même bureau, le réseau d’AEP de la commune d’Ighil Ali est en état de vétusté ce qui induit des « fuites quotidiennes de l’eau potable».                        

Syphax Y.

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