Le DLEP s’attire les foudres du wali !

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Le directeur du logement et des équipements publics (DLEP), M. Mustapha Banouh, s’est attiré les foudres du wali de Tizi-Ouzou, M Abdelkader Bouazghi, lors de la session du Conseil de wilaya qui s’est tenue, avant-hier à la cité administrative, pour débattre des projets du secteur de l’éducation nationale, dont la réalisation a été confiée à la DLEP. 

Près de vingt 20 milliards de dinars ont été engagés par l’Etat pour la réalisation, par la DLEP, des projets du secteur de l’Education nationale, notamment de 21 lycées, 15 CEM, 26 installations sportives, 20 salles d’informatique, cinq (5) cantines scolaires et 24 terrains de sport. Après présentation par les deux directeurs (DLEP et DE) de leurs rapports, et devant le retard enregistré par le département du logement et des équipements publics dans la réalisation des projets de ce secteur, M. Bouazghi s’est vu dans l’obligation de confier les projets non encore lancés à la direction de l’éducation qui, selon la présentation qui a été faite par son premier responsable, à savoir M. Khaldi, a lancé sur le terrain l’ensemble des projets inscrits au titre de l’exercice 2013, et prévoit le lancement, en févier 2014, d’autres projets inscrits au titre du programme complémentaire accordé par le Premier ministre.  «Vous nous avez mis dans l’obligation de confier à la direction de l’éducation nationale les projets de réalisation des établissements scolaires, des installations sportives et des salles informatiques non encore lancés», dira le wali. Il ajoutera : « Des lycées, des CEM, mais également des salles de sports, projets dont le lancement date de 2006, et des salles informatique, lancées en 2008, ne sont pas encore réceptionnées. Le programme est déjà en cours de réalisation, sinon nous vous l’aurions retiré pour le remettre à la direction de l’éducation. J’aimerai qu’il en soit autrement, car la DLEP est la colonne vertébrale du développement. Il y a 15 CEM non encore livrés, alors qu’ils étaient inscrits dans les années 2006, 2008 et 2010. J’estime qu’il faut sauver ce qui doit l’être pour le bien des élèves ».  Le wali a, par la même occasion, exhorté les deux directeurs à être à l’écoute des entreprises, de les accompagner et de résorber leurs contraintes, s’il y a lieu de le faire.  Le DLEP a, quant à lui, justifié le retard dans la livraison et le lancement de certains projets par l’indisponibilité de terrains, les oppositions de propriétaires terriens, la défaillance de certains bureaux d’études et certaines entreprises, mais également par le problème des avenants et des sous-estimations par les entreprises des coûts des projets. « C’est au niveau de la formalisation des avenants que sa bloque », soulignera le DLEP. Le secrétaire général de la wilaya a, pour sa part, proposé de résilier les contrats des entreprises défaillantes, « si elles ne respectaient pas le planning de réalisation ». Il a également souligné que la DLEP n’a consommé que 04,04% du budget qui lui a été alloué par l’Etat ! Le directeur de l’éducation, qui s’est vu félicité par le wali pour avoir mené à bien les projets qui lui ont été confiés a, par ailleurs, demandé au DLEP un renforcement de ses effectifs par quatre ou cinq éléments, pour une plus grande efficacité. M. Khaldi nous indiquera, à l’occasion, que 05 sur 08 demi-pensions projetées ont été réceptionnées ainsi que 08 cantines scolaires sur 26. Selon M. Banouh, le DLEP, une dizaine de lycées et de CEM seront réceptionnés pour la rentrée scolaire prochaine 2014/2015. 

Karima Talis

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