Tout le monde a vu les erreurs flagrantes commises par l’arbitre international Djamel Haimoudi lors du Classico MCA-JSK, disputé avant-hier au stade Omar Hammadi de Bologhine. En effet, le référé n’a pas sifflé un penalty indiscutable au profit de la JSK, en première mi-temps, suite à une main du défenseur du MCA Zeghdane, tout comme il a fermé les yeux sur une faute caractérisée du défenseur Kabyle Benlamri sur l’attaquant du MCA Yahia Chérif, à l’entrée des 18m en seconde période. Deux erreurs qui auraient pu changer la donne, dans un match considéré comme étant l’affiche de la journée. Pourtant, malgré ces fautes non sifflées, les dirigeants des deux équipes n’ont pas rouspété à la grande surprise de tout le monde. Si pour la direction du MCA, ont peut comprendre leur silence, eux qui ont fini par remporter les 3 points de la victoire, ce n’est pas le cas pour les Canaris, qui ont concédé une défaite pas du tout méritée, de l’avis des spécialistes, au vu de la prestation plus qu’honorable des camarades de Rial. Un silence étrange, surtout après tout le bruit qui a suivi le dernier match de la JSK, à domicile face à l’ESS, contre Farouk Houasnia, un autre arbitre international. Y a-t-il deux poids deux mesures dans la critique envers les arbitres ? Une question qui mérite vraiment d’être posée, car il est anormal que l’on dénigre un arbitre et crier sur tous les toits son ras le bol suite à des erreurs commises dans un match par Farouk Housania, qui s’est vu d’ailleurs suspendu par la FAF jusqu’à la fin de la phase aller, et fermer les yeux sur de pareilles erreurs de l’arbitre dans un match aussi important entre le JSK et le MCA. A moins que les dirigeants de notre football aient instruit les responsables des clubs de ne pas montrer du doigt les fautes de Haïmoudi, pour le protéger d’une éventuelle sanction, lui qui est pressenti pour représenter l’arbitrage algérien au prochain Mondial et qui se prépare à arbitrer la finale aller de la Ligue des champions d’Afrique entre le Ahly du Caire et Orlando Pirates.
Ali C.
