La troisième édition de la foire du miel a été inaugurée, avant-hier (dimanche), au niveau de l’ancien Monoprix situé au centre de l’ancienne ville de Bouira et se poursuivra jusqu’au 7 novembre.
Cette exposition ne cesse d’attirer, chaque année, des foules denses, amatrices de miel authentique, garanti de toute contrefaçon. En effet, une dizaine d’exposants ont investi le hall des anciennes arcades de Bouira pour mettre en lumière des produits de terroir et de culture artisanale. Des pots de miel aux couleurs variées, aux goûts multiples et aux vertus incontestables ont côtoyé les traditionnelles graines de pollen et gelée royale. Un plaisir pour les yeux et surtout pour le palais, car certains exposants ont, généreusement, offert aux visiteurs des dégustations de ce nectar millénaire. Des produits de luxe dont les prix atteignent parfois les 10 000 dinars, comme le miel sauvage réputé pour ses vertus curatives et son goût fort peu sucré que les citoyens se permettent d’acheter en raison de la rareté de produits vrais, loin des contrefaçons dont ce produit est victime depuis de longues années. Cependant, cette exposition se déroulant actuellement dans l’ancienne bâtisse des arcades qui présente un lieu de discorde entre les propriétaires des locaux et les autorités de Bouira qui ont littéralement abandonné ces lieux, les laissant ainsi dénués d’eau et d’électricité. Une controverse qui a plongé les exposants et leurs clients dans le noir, une faute que les organisateurs auraient pu éviter pour garantir un déroulement digne de ce grand produit.
J. B