Le coup d’envoi de la 5e édition du festival international de théâtre de Béjaïa sera donné aujourd’hui, en fin de journée, à la Maison de la culture Taos Amrouche.
Au moins vingt pays étrangers, représentés par autant de troupes, participeront à cette édition qui se veut plus festive que les précédentes éditions, avec l’organisation de pas moins de trois méga-concerts à l’hôtel Les Hammadites de Tichy. Cette année, ce sera au total 150 représentations théâtrales qui seront données par les troupes participantes, que ce soit sur les planches du TRB Malek Bouguermouh, celles de la Maison de la Culture ou d’autres sites en extra-muros. Il y aura aussi une nouveauté qui consistera en trente pièces théâtrales en Tamazight qui seront présentées par des troupes locales. C’est une manière, pour les organisateurs, de promouvoir la langue de Si Mohand. La cinquième édition du festival international du théâtre de Béjaïa, prévue du 29 octobre au 5 novembre, s’annonce, d’ores et déjà comme un challenge pour les organisateurs, et ce, eu égard à la diversité culturelle des troupes participantes, venues des quatre coins de la planète. Effectivement, il y aura l’Allemagne, qui aura le privilège de recevoir les honneurs de cette édition, avec une délégation de 45 personnes réunissant des artistes de l’Académie des arts de Cologne et ceux de la Compagnie «Theater an der Ruhr», conduite par son directeur, l’inénarrable Roberto Ciuli. Il y aura également la France, l’Autriche, l’Italie, la Belgique et la Suisse, pour l’Europe. L’Egypte sera également présente avec une grande distribution scénique dans la pièce «Zinzana li koul wahed», mise en scène par Mahmoud Enakli. L’Irak, le Koweït, la Palestine, la Libye, le Soudan, la Tunisie et la Syrie, représentant les pays arabes, seront également de la partie. Pour le continent africain, le Bénin et la Guinée seront à l’honneur, alors que pour l’Asie, le Japon, à travers la Compagnie «Noh», et le Kazakhstan, seront présents.
F.A.B.