Le syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) appelle le département de la tutelle à étudier sérieusement ses revendications, lors de la prochaine rencontre qui aura lieu au mois de novembre.
Dans le cadre des rencontres programmées avec les syndicats du secteur, les corps communs souhaitent trouver des issues adéquates à leurs doléances, lors de la prochaine réunion avec le ministère de l’Education. «Il faut traiter les revendications de cette catégorie de travailleurs de la même manière utilisée avec les enseignants. Ce corps contient des ingénieurs et des diplômés, il y en a même qui ont des magistères », a affirmé hier, Ali Bahari, le secrétaire général du SNCCOPEN. Celui-ci a tenu à mettre en garde le département de Baba Ahmed contre la non-prise en charge des revendications des corps communs et des ouvriers professionnels. «Si on n’obtient pas gain de cause à la prochaine rencontre, le syndicat tiendra son conseil national pour décider d’une action de protestation», a fait savoir le SG du SNCCOPEN. La même organisation syndicale a mis en exergue la situation «lamentable» dans laquelle se trouvent les 130 000 travailleurs de corps communs et OP de l’éducation nationale. «Certains d’entre eux touchent encore des salaires au-dessous du SMIG», s’est indigné le syndicat. A retenir que ce dernier avait rejeté l’augmentation de 10% des indemnités, décidée récemment par le Premier ministre. Pour ce qui des revendications des corps communs.il y a l’augmentation des salaires de base, qui ne doivent pas être inférieur à 35.000 DA, l’intégration, selon le décret exécutif 240/12, et la mise en œuvre du statut particulier qui a été promulgué en 2011.
S. S.

