Le centre de formation professionnelle d’Aït Aggouacha, sis à environ 04kms de Larbaâ Nath Irathen, souffre du manque de candidats, malgré la disponibilité de plusieurs spécialités avec possibilité d’internat. Néanmoins, les formateurs jugent que l’équipement mis à la disposition des stagiaires est dépassé. M Belkacemi, chargé des équipements au niveau de cet établissement, reconnait que l’équipement est ancien et ne suit pas l’évolution et le progrès, ce qui décourage certains candidats à s’inscrire dans les CFPA, en général. Les postulants pour une formation confirment cet état de fait. Un stagiaire inscrit dans la spécialité « électricité bâtiment » nous informe qu’au début il n’était pas intéressé par un stage dans ledit centre, « je ne voulais pas faire mon stage dans un centre mais après avoir frappé à toutes les portes (écoles privés, cours de correspondance), le CFPA a été mon dernier recours, et finalement, je me suis résigné à m’inscrire », dira-t-il. Nombreux sont les jeunes qui ont quitté les bancs de l’école très tôt et qui ont du mal à s’inscrire dans une formation quelconque. D’une part, leurs niveau d’instruction est insuffisant, ce qui les empêchent d’intégrer les spécialités qu’ils veulent. Ils préfèrent les écoles privés où ils sont surs de faire la formation qu’ils désirent. De plus, le niveau n’est pas vraiment un obstacle pour eux. Les centres de formation ont du mal à attirer les candidats. Malgré la disponibilité de spécialités intéressantes, comme la climatisation et le froid. Certains sections, on du mal à avoir un nombre de stagiaires conséquent, ce qui oblige le centre à annuler la spécialité. Et les candidats inscrits dans cette dernière sont automatiquement réorientés vers d’autres spécialités, ce qui n’est pas de leurs goûts. Le personnel du CFPA d’Aït Aggouacha travaille avec les moyens de bord et fait ce qu’il peut. Les formateurs font tout ce qui est en leur pouvoir afin de transmettre tout leur savoir aux jeunes apprentis.
Youcef Ziad