Trois ans de prison ferme pour le principal accusé

Partager

Le tribunal près la cour de Tizi-Ouzou a prononcé une peine de trois ans de prison ferme et 500 000 DA d’amende à l’encontre du dénommé B. Ahmed, pour possession illégale d’un pistolet automatique de type Beretta (calibre 07-65 mm) et d’un chargeur de huit balles. Le deuxième prévenu dans cette affaire, le dénommé A. Tahar, poursuivi pour le chef d’inculpation de commercialisation illégale d’arme à feu et de munition de quatrième génération, a, quant à lui, été relaxé.Le procureur de la République avait requis dix ans de prison ferme et 100 000 DA d’amende pour les deux prévenus, A. Tahar et B. Ahmed. La défense du premier prévenu (B. Ahmed) a versé au dossier une demande de requalification des faits qui sont reprochés son client qui n’a, pour sa part, jamais nié durant toutes les phases de l’instruction, la détention de l’arme en question. L’insolite dans cette affaire est que, après l’expertise de la pièce à conviction, à savoir le PA de type Beretta, par le laboratoire de la police scientifique de Château Neuf à Alger, il a été scientifiquement prouvé que l’arme était, en réalité un pistolet censé ne tirer qu’à blanc, mais qui a été transformé en pistolet automatique de calibre 07-65 mm. Les faits remontent au 21 janvier 2013, date à laquelle les deux prévenus, R. Tahar et B. Ahmed, tous deux originaires de Timizart, dans la daïra de Ouaguenoun, sont tombés dans une souricière qui leur a été tendue par un certain Dda Rabah, qui n’est en réalité qu’un agent infiltré des services de sécurité. Ce dernier avait fait circuler le mot, dans la localité qu’il cherchait à acheter une arme automatique. Et c’est R. Tahar qui l’a mis en contact avec B. Ahmed, sachant qu’il détenait un pistolet. Les deux finirent par convenir du lieu de la transaction et du montant (175.000.00 DA) que Dda Rabah devait verser pour l’acquisition de l’arme en question. Une fois sur le lieu du rendez-vous, à Souk El Had, B. Ahmed, pas très rassuré et insatisfait du montant de la transaction, changea d’avis et fit machine arrière. La transaction ne s’étant pas concrétisée, l’infiltré prévint alors les services de police qui intercepteront quelques heures plus tard, R. Tahar et B. Ahmed.

Karima Talis

Partager