La commune de Sidi Ayad est très mal lotie en matière d’infrastructures dédiées aux activités sportives et de loisirs. D’après le premier magistrat de la commune, M. Ayadi, la circonscription n’a pas bénéficié d’une attention particulière des pouvoirs publics en matière d’octroi de projets d’équipements, sensés contribuer à la promotion de la pratique sportive et favoriser l’épanouissement de la masse juvénile. « Nous disposons, en tout et pour tout, d’une maison de jeunes et d’une salle de sport exploitée par une association de boxe », dira le maire qui affirme appeler de ses vœux l’inscription d’autres structures au profit de Sidi Ayad. Pour le P/APC, la réalisation d’un stade communal et d’une salle omnisport relève d’une impérieuse nécessité pour insuffler une dynamique à la pratique sportive à l’échelle de la commune et valoriser le potentiel juvénile local. Abondant dans le même sens, un éducateur de la région soutient que « la jeunesse de Sidi Ayad, las de se morfondre et de musarder sans rien voir venir, est tiraillée par une tentation du vice toujours plus pressante, et l’envie d’aller trouver ailleurs un cadre d’expression et d’émancipation ». Notre interlocuteur, qui plaide instamment pour une prise en charge « adéquate et sans délai » de la jeunesse, estime que les équipements publics dédiés au sport et à la culture sont un puissant facteur d’intégration, un creuset d’émancipation et de réussite socioprofessionnelle de la jeunesse. « Et qu’on ne vienne pas feindre de s’étonner si nos jeunes, livrés à eux-mêmes et sevrés de dérivatifs sains, venaient à s’autodétruire par le tabac et l’alcool ou versaient dans la délinquance », tranche-t-il.
N. M.