Le désarroi de Mohammed VI !

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Le roi du Maroc perd le nord. 

Il a rappelé son ambassadeur en Algérie, en cette fin de semaine, pour faire, visiblement, diversion.

D’abord, la situation économique de son pays prête à bien des inquiétudes, ce qui explique son désarroi. La solution pour le monarque est de trouver, pour cacher ses égarements, une victime expiatoire à offrir en pâture à ses sujets. L’Algérie, pour sa part, garde une retenue qui  lui est reconnue par la communauté internationale. Au lendemain de la présentation par Christopher Ross de son rapport au Conseil de sécurité de l’ONU, et à la veille de la visite aux deux pays du secrétaire d’Etat aux affaires étrangères américain, John Forbes Kerry, ne voilà-t-il pas que le monarque rappelle son ambassadeur pour « consultation ». Il est vrai que la position de l’Algérie est, à bien des égards, diplomatique et respectueuse de ses principes, connus et reconnus, du droit des peuples colonisés à l’indépendance et à l’autodétermination. Un principe intangible de la voie d’un pays qui fête le cinquante neuvième anniversaire du déclenchement de sa guerre de libération.  Il est indéniable que notre voisin de l’ouest, qui nous fourgue, par tonnes, sa drogue pour empoisonner nos enfants, ne s’embarrasse pas de scrupules pour vilipender nos principes cardinaux. À part réclamer l’ouverture de nos frontières terrestres et le reniement des fondements de notre politique anticolonialiste, il ne nous propose rien d’autre. D’ailleurs,  l’Algérie n’a pas manqué de rappeler à la monarchie marocaine les fondements de sa politique basée sur les droits des peuples de disposer d’eux-mêmes. De plus, la décision marocaine, « injustifiée », constitue une escalade malencontreuse qui s’appuie sur des motifs fallacieux et attentatoires à la souveraineté de l’Algérie, dont les positions de principe sur les questions régionales et internationales ne sont susceptibles d’aucune remise en cause sous l’effet d’interférences étrangères. La position de principe de l’Algérie sur le nécessaire parachèvement de la décolonisation du Sahara Occidental n’a jamais varié et le discours prononcé à Abuja par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, ne fait que rappeler la constance de cette position, qui est non seulement connue, mais est largement soutenue par l’Union Africaine, le Parlement européen, ainsi que par de nombreux autres acteurs internationaux », commente Alger.  Il y va sans dire que la position de notre pays est respectée et soutenue par la communauté internationale et, à ce titre, elle dérange le royaume.

Sadek A. H.      

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