Le douar de Berkouka, composé de plus de 12 villages comptant environ 15 000 habitants, ne dispose toujours pas de réseau d’assainissement.
Les rejets à ciel ouvert et les fosses septiques sont toujours d’actualité. Les autorités et les villageois ont multiplié les démarches auprès des services de l’hydraulique, qui ont enfin accordé un ambitieux projet de pas moins de 11 kilomètres d’assainissement pour tout le douar. Le chantier a été lancé en mars 2012, mais seulement après avoir réalisé 2 kilomètres, l’entreprise a suspendu les travaux au grand dam des habitants. L’actuel exécutif a fait des pieds et des mains pour relancer le chantier. Plusieurs rencontres et réunions ont eu lieu avec l’entreprise pour qu’elle reprenne les travaux. Quand on veut, on peut, dit l’adage. Non seulement l’entreprise a repris les travaux, mais elle a également engagé une autre entreprise en sous-traitance pour mener le chantier à terme et dans les meilleurs délais. « À présent, deux entreprises sont sur le chantier scindé en deux secteurs : Le secteur Tamadaght Ouzemmour et celui d’Ighil Bwadu vers Afir. Les travaux avancent à un bon rythme », dira notre interlocuteur. Toujours du côté de l’environnement, une deuxième opération de nettoyage et d’éradication des décharges sauvages est en cours. Blanche Algérie et les ouvriers de la Voierie de la commune sont à pied d’œuvre pour nettoyer les villages et les accotements des routes. Rappelons que la commune est partagée en 4 secteurs. Les deux secteurs de Tizi Lilane et de Berkouka sont déjà nettoyés. Les secteurs d’Aït Zaïm et d’Aït Aïssi Ouziane seront nettoyés dans les prochains jours. « Nous sommes à la 2ème opération de ce genre depuis notre arrivée. Mais il faut reconnaître qu’une seule main n’applaudit pas. Les habitants sont invités à faire preuve de plus de civisme pour préserver notre environnement et notre belle région ». C’est dire, que le cadre de vie des Maâtkis commence à s’améliorer. « Nous appelons les instances compétentes en vue de nous attribuer plus de moyens et plus de budgets, car Maâtkas a accumulé un énorme retard multidimensionnel », conclura notre interlocuteur.
2 milliards de PCD complémentaire pour la commune
Après avoir lancé toute les opérations des PCD normaux, dont certaines sont déjà achevées, et ce, malgré les contraintes du contrôleur financier qui a émis des réserves à plusieurs reprises, ce qui a retardé le lancement de certains chantiers, les élus n’ont pas baissé les bras et ont continué à travailler. Notre interlocuteur dira à ce sujet : « La plupart des PCD de 2013 sont en voie d’achèvement. Certaines opérations demeurent encore non avisées par le CF ». Concernant les PCD complémentaires, la commune a bénéficié de 2 milliards de centimes destinés exclusivement à la prise en charge des urgences. L’exécutif a retenu plusieurs opérations. Au village El Bir, le point noir qui empoisonne la vie aux habitants est programmé pour être pris en charge. Plusieurs pistes ont été retenues pour bénéficier de travaux d’aménagement et de revêtement. Il s’agit des pistes de Tigmi Oufella, Adjaba et Ighil Zougaghene. Le dallage des pistes d’Aït Aïssi Ouzgane, Tala Hemmou est également retenu. Le village Takhribt, lui, bénéficiera d’un projet de construction d’un mur de soutènement. 1,2 milliard est prélevé sur le budget communal, pour la réalisation de plusieurs ouvrages et de caniveaux à travers le territoire de la commune. Ce sont 11 tronçons de caniveaux qui sont au menu. Les villages de Tala Medda, Aït Zaïm, Tajdiwt, Laziten N Cheurfa, Cheurfa Haut, Ighil Oumalou, Adjaba, Doura n’Amar Mouh et Tizi Bourthi sont concernés. Le nouveau lycée bénéficiera, lui aussi, d’un canal de drainage. Les pistes de Cherqiya, Taqaravth, Bouhamdoun et Tigmi Bouada seront bétonnées. Un mur de soutènement sera réalisé au cimetière Issoubaqen. L’école de Cherqiya, elle, bénéficiera d’un réseau d’assainissement. Il est à signaler que toutes les fiches techniques sont établies et que certaines opérations sont déjà lancées. Sur un autre registre, à savoir celui de l’extension, de l’aménagement et de l’équipement de l’antenne de mairie de Berkouka, prévus pour une enveloppe de 350 millions de centimes, nous avons appris que l’ouverture des plis a été effectuée et qu’une entreprise sera incessamment engagée pour l’entame des travaux. Pour ce qui est des 10 logements OPGI prévus au chef-lieu, « les travaux sont lancés, malgré les multiples oppositions», dira le vice-président de l’APC. Concernant l’aménagement urbain, nous avons appris que les travaux sont à l’arrêt. Notre interlocuteur confirmera : « L’entreprise réalisatrice n’a pas respecté ses engagements. Une autre est engagée pour poursuivre les travaux de réalisation des murs de soutènement. Les trottoirs seront réalisés une fois que la réfection de la conduite de l’AEP terminée.
Hocine T.

