Une ligne de transport SVP !

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Les deux villes côtières de la wilaya de Tizi-Ouzou, Tigzirt et Azeffoun, qui sont également chefs-lieux de daïras, ne sont pas reliées par une ligne de transport. Les citoyens éprouvent toutes les peines de monde pour se déplacer entre ces deux régions. Aucun bus ou fourgon n’assure le transport entre les deux villes, pourtant elles ne sont distantes que de 30 kms à peine et reliées par la RN24. Pour se rendre, par exemple, d’Azeffoun à Tigzirt, notamment pour les habitants d’Azeffoun obligés de s’y rendre pour régler leurs factures au niveau d’Actel, les citoyens non véhiculés sont contraints de ne compter que sur l’auto-stop. « On parle souvent de développement du tourisme local, alors que les deux seules villes côtières que compte la wilaya de Tizi-Ouzou souffrent du manque de transport », fera remarquer un habitat d’Ath Arhouna. Parfois, des bus, venant d’Alger assurent desserte entre Azeffoun et Tigzirt, mais ça reste très insuffisant. 

Les deux régions restent isolées l’une et l’autre.

« On ne peut même pas se rendre à l’hôpital de la ville Azeffoun en l’absence de moyens de transport. Il faut aller jusqu’à Fréha ou Aghribs d’abord, tout un détour », nous a déclaré un habitant de la commune d’Iflissen, localité située entre Tigzirt et Azeffoun. « Je me souviens que durant les années 1960 jusqu’aux débuts des années 1980, un bus assurait au moins une liaison quotidienne entre les deux villes. Dommage qu’en 2013, cette ligne n’existe plus. On ne peut pas parler de développement local sans un minimum de moyens de transport », fera remarquer Rabah, un habitant d’Azeffoun. Notre interlocuteur fera remarquer que les conditions sécuritaires se sont nettement améliorées sur le tronçon routier de la RN24 qui longe le littoral de la wilaya de Tizi-Ouzou.  

                       

S. Sahaf.

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